INTERNATIONAL Laurent Fabius : « je suis inquiet » pour la Libye La rédaction 2014-01-30 30 Jan 2014 La rédaction Capture d'écran du site Europe1 © EUROPE1 INTERVIEW – Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, était l’invité de Jean-Pierre Elkabbach jeudi matin sur Europe 1. Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, était l’invité de Jean-Pierre Elkabbach jeudi matin sur Europe 1. le ministre des Affaires étrangères a passé en revue les différends qui font l’actualité internationale ces derniers jours. Syrie, retourner devant l’ONU. Laurent Fabius a estimé que l’humanitaire était la priorité en Syrie. « Il y d’un côté, il y a les hommes de Bachar et leur objectif c’est de protéger son camp. Et de l’autre il y a l’opposition modérée qui veut protéger le peuple syrien », a observé le ministre. « Si rien ne bouge, il faut ré-envisager d’aller devant l’ONU pour mettre en place un plan humanitaire », a prévenu Laurent Fabius. La France à l’étranger. Le ministre des Affaires étrangères s’est également exprimé au sujet de l’image de la France à l’étranger. « C’est un mauvais résultat », a-t-il déclaré au sujet du manque d’attractivité de la France auprès des investisseurs étrangers. Environ 77% d’entre eux se détournent de la France au profit d’autres partenaires. Un comportement qui s’explique par trois raisons, estime le ministre des Affaires étrangères. « Tout d’abord, il y a un manque de compétitivité de nos entreprises. Deuxièmement, il y a un manque d’attractivité, et enfin nous n’avons pas fait assez d’économies », a-t-il expliqué, ajoutant que les mesures à prendre se trouvent dans le pacte de responsabilité. Ukraine : trouver le chemin du dialogue. Au sujet de l’Ukraine, Laurent Fabius a assuré que la France était « concernée ». « Il y a des hommes et des femmes qui sont tuées,on ne peut pas dire que ça ne nous regarde pas. Il faut donc trouver les chemins du dialogue », a-t-il estimé. Libye, « je suis inquiet ». Enfin, Laurent Fabius a fait part de sa préoccupation sur le dossier libyen. « La situation en Libye est difficile. Il y a beaucoup d’armes, l’Etat a du mal à imposer son autorité », a estimé le ministre des Affaires étrangères, qui a démenti que l’ONU aurait autorisé des occidentaux à mener des opérations militaires en Libye. Le ministre a néanmoins confié son inquiétude sur la situation du pays. « Il faut aider le gouvernement libyen a être plus efficace en matière de sécurité », a-t-il conclu. Source : Europe1 Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)