FAITS DIVERSINTERNATIONAL A Nice, la polémique enfle après l’arrêté anti-drapeaux Cédric VALAX 2014-06-30 30 Juin 2014 Cédric VALAX © Reuters/Eric Gaillard © Reuters/Eric Gaillard NICE – Christian Estrosi a interdit “l’utilisation ostentatoire de tous les drapeaux étrangers” jusqu’à la fin de la Coupe de monde. L’info. Après avoir interdit des drapeaux étrangers lors des mariages, Christian Estrosi a pris lundi un arrêté “interdisant l’utilisation ostentatoire de tous les drapeaux étrangers sur l’hypercentre” jusqu’à la fin du mondial. Une mesure polémique, à quelques heures des huitièmes de finale de la coupe du monde, et des matchs France-Nigéria et Algérie-Allemagne. Maintenir “les débordements”. Motif évoqué par le maire : “maintenir l’ordre et la tranquillité publique”. Dans un communiqué de presse, l’édile, qui n’a pas donné suite aux sollicitations d’Europe1, justifie cette mesure par “les débordements, comme ceux qui ont pu se dérouler dans la nuit du 26 au 27 juin 2014 dans l’agglomération parisienne, dans la région lyonnaise”, date de la qualification de l’Algérie contre la Russie. “La perte d’autorité de l’Etat”. Quelque 74 personnes avaient été interpellées dans la nuit de jeudi à vendredi, suite à quelques débordements en marge de manifestations ayant salué la qualification des Fennecs. “On ne peut accepter ces débordements ! Ils sont l’exemple de la perte d’autorité de l’Etat”, a poursuivi Christian Estrosi dans son communiqué. “Les thèses du Front National”. Une nouvelle mesure qui irrite l’opposition. Cette “surenchère est destinée à stigmatiser une population”, dénonce de son côté Robert Injey, responsable du Parti communiste des Alpes Maritime, contacté par Europe1.fr. Réaction à l’arrêté anti-drapeaux pris par… par Europe1fr Un référé prêt à être déposé. Très polémique, l’arrêté sera contesté dès mardi au tribunal. Maître Guez Guez, avocat niçois, s’apprête en effet à déposer un référé liberté auprès du tribunal administratif de Nice, annonce Le JDD.fr. “J’ai été saisi par un client pour contester cet arrêté, qui enfreint deux libertés fondamentales : la liberté d’expression et la liberté de réunion”, a confirmé l’avocat à Europe1.fr. La préfecture a-t-elle donné son accord ? Cité par Le Monde.fr, un proche collaborateur de M. Estrosi assure que “l’arrêté est légal car il est défini dans le temps. (…) Et le préfet a donné son accord”. Contacté par Europe1.fr, la préfecture des Alpes-Maritimes assure de son côté que le texte, “comme tout acte administratif”, est actuellement en cours d’étude par le service de contrôle de la légalité ». Lire l’arrêté : Arrêté Drapeaux Source: Europe1 Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)