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A Papara, la commune et le Pays paient la cantine

© senkaya - 123RF

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Autre promesse de campagne tenue à Papara après l’éclairage public, la commune et le Pays aident désormais les parents à prendre en charge les repas de la cantine scolaire actuellement sous-traités à la société Newrest. Le fonds d’action sociale a été abondé en décembre pour permettre cette prise en charge par le Pays. Et aujourd’hui, le nouveau tavana Puta’i Taae se satisfait de cette situation et ne parle plus de remettre en cause la convention avec Newrest ou de mutualiser la cantine avec Paea.

Edouard Fritch l’avait annoncé en octobre dernier lors de l’élection de Puta’i Taae à la mairie de Papara, une « extension au complément familial » sera étendue à toutes les familles de Polynésie pour remédier aux problèmes de cantine scolaire. Chose promise, chose due. En décembre dernier, le vote du budget a doté le fonds d’action sociale de 2 622 800 000 Fcfp. Les bénéficiaires de ce fonds relèvent du Régime de solidarité Territoriale (RST). Deux prestations leur seront donc proposées : Une en nature (aides alimentaires, vestimentaires ou encore divers frais de scolarité) et la seconde « financière » pour la prise en charge de la cantine scolaire, des aides exceptionnelles ou encore de développement social local. La participation aux cantines scolaires représente plus d’un milliard de Fcfp. Une véritable aubaine pour le tavana de Papara, Puta’i Taa’e, qui avait annoncé lors des dernières municipales qu’il allait court-circuiter la convention qui liait la commune à la société Newrest, prestataire actuel pour la cantine scolaire dans la commune, pour remettre en place « la cuisine centrale » ou préparer en commun les repas avec la commune de Paea… Pourtant aujourd’hui, le tavana de Papara, Puta’i Taae, n’évoque plus ces deux solutions, trop coûteuses selon lui.

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4 Commentaires

  1. PUNUA
    10 janvier 2016 à 18h38 — Répondre

    Franchement les r.s.t ont plus d’aides que les salariés il y a des salariés qui gagnent tous juste leurs vies et lorsqu’ils vont demander de l’aide ont te dis tu n’es pas bénéficiaires chercher l’erreur c’est moi salarié qui paye les cotisations salariales et tous ce qui va avec et c’est toi r.s.t qui bénéficie d’une aide. Il faut arrêter car je vois des r.s.t qui s’en foutent de leurs enfants et qui préfèrent aller acheter leurs caisses de hinano et faire la fête avec leurs amis après pour payer la cantine plus rien. Franchement c’est pas un cadeau pour les salariés déjà qu’on augmente les charges à la c.p.s et les r.s.t bénéficient de cette aide moi je suis pas du tout d’accord.

  2. Iritahua
    11 janvier 2016 à 6h23 — Répondre

    Encore de l’assistanat et pourtant toutes ces familles touchent une allocation ou sont partis ces indemnités. Franchement, il y a quelque chose qui ne vas pas du tout de l’aide alimentaire et tout ce monde est là pour faire des gosses. Bientôt, ils vont demander aussi une aide de leur fournir des bonne femmes parce qu’ils sont en manque et c’est leur droit. Vive la Polynésie de plus en plus pourrie et que les salariés se crèvent le cul tous les jours. à bosser comme des nègres. Mieux vaut être RST que salarié.

  3. bigdew
    11 janvier 2016 à 6h31 — Répondre

    Encore du foutage de gueule. Toujours les RST qui vont bénéficier. Et nous le reste? On s’en fout? Dénoncer la convention avec Newrest n’est pas impossible. Rien n’a changé sous les tropiques

  4. lydie
    11 janvier 2016 à 14h28 — Répondre

    Bien bas ces commentaires, le RST c’est le minimum qu’on puisse avoir quand on est sans revenus et qu’on ne « vit », le mot « survit » étant plus adéquat, que grâce à la solidarité de nos proches. A quand le RSA en Polynésie  » Française » ou l’aide aux allocations chômage? Je ne dis pas merci à notre autonomie interne en tous les cas.

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