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A Paris, une journée sans voiture encore « frileuse »

La Ville de Paris a organisé dimanche sa première « journée sans voiture », sur un périmètre limité aux arrondissements du centre et aux bois de Vincennes et Boulogne.

L’opération a fait des heureux mais n’a pas permis de stopper véritablement le bal des voitures dans la capitale. La Ville de Paris a organisé dimanche sa première « journée sans voiture », sur un périmètre limité aux arrondissements du centre et aux bois de Vincennes et Boulogne et que la maire espère voir élargi à l’avenir. Anne Hidalgo (PS) a ouvert l’opération sur les Champs-Elysées à 11H00, en compagnie des maires de Bruxelles, Sao Paulo et Bristol, où de telles expériences ont déjà été menées.

« D’autres façons de concevoir la mobilité ». Elle s’est félicitée de la valeur pédagogique d’une telle journée, qui permet de montrer qu’on « n’est pas obligé de tous se balader avec une voiture personnelle, il y a d’autres façons de concevoir la mobilité en ville ». Piétons et cyclistes ont rapidement pris possession de la voirie, où circulaient toutefois quelques bus et taxis.

La préfecture de police a souhaité limiter cette année l’opération à une vaste zone centrale de la capitale française englobant la quasi-totalité des huit premiers arrondissements, de 11 heures à 18 heures. Les bois de Boulogne et de Vincennes sont également interdits à la circulation.

« C’est quand la vraie journée sans voiture ? » ont lancé des militants de la « Vélorution », partisans du développement des déplacements à vélo. « Bien sûr, on n’a pas eu le périmètre qu’on souhaitait, on avait demandé tout Paris, sauf le périphérique, et bien sûr les bois, on est sur un périmètre plus restreint mais c’est une première (…) et je pense que l’année prochaine on sera sur un périmètre beaucoup plus large », a espéré la maire devant de nombreuses caméras.

« C’est frileux, il faudrait faire beaucoup plus, il faudrait être hardi et prendre des positions franches parce que les demi-mesures, on a toujours l’impression qu’il y a une recherche de compromis, on veut fâcher personne alors qu’aujourd’hui il faut prendre des décisions, il faut avoir le courage d’assumer ses convictions », a au contraire regretté Renaud, un cycliste française.

Source : Europe1

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