©Cédric Valax
Depuis la mise en place des ateliers de travail sur la Protection sociale généralisée (PSG), A ti’a i mua est la seule centrale syndicale à avoir activement participé aux réunions avec le gouvernement et les autres partenaires. Aujourd’hui, le comité directeur du syndicat a peur que les réformes soient entreprises trop tard pour sauver les retraites.
Le comité directeur de A ti’a i mua s’est réuni en fin de semaine dernière. Au sein de la centrale, Dimitri Pitoeff a suivi les ateliers de travail mis en place par le gouvernement et boudés par les autres syndicats. Il affirme que : « si rien n’est fait pour le système de retraite, en 2016 il n’y aura plus de réserve ». Il pousse même la réflexion plus loin. « Si rien n’est fait, (…) les pensions de retraites seront à 50% de ce qu’elles sont aujourd’hui en 2022/2023 ».
L’inquiétude du syndicat est d’autant plus grande qu’il affirme ne plus avoir de nouvelles de la réforme depuis le13 août dernier. A ti’a i mua a donc décidé d’interpeller le président du gouvernement, Edouard Fritch, pour connaître les propositions issues des réflexions des partenaires sociaux et surtout faire passer ces réformes à temps.
Selon nos sources, les grands principes de la protection sociale généralisée ainsi que son financement ont justement été étudiés ce lundi en pré-conseil des ministres. Ils seront remis sur le tapis mercredi en conseil des ministres. Si le gouvernement accepte de mettre en place ces préconisations, un retour vers les personnes ayant participé aux ateliers sera planifié. Côté gouvernement, on prévoit pour 2017 l’application des premiers textes.