Tribune

A Ti’a Porinetia : « Place aux jeunes »

Nicole Bouteau © Louis Bresson

Une des demandes de l’électorat qui revient le plus souvent est de voir émerger dans la classe politique des personnes neuves qui vont apporter une nouvelle énergie dans la gestion des affaires publiques du Pays.

C’est précisément un des soucis de A Ti’a Porinetia, qui a choisi d’allier le renouveau à l’expérience, en choisissant pour leader Teva Rohfritsch, reconnaissant ainsi ses compétences et sa volonté de rompre avec les vieilles habitudes pour accompagner la Polynésie sur la voie de la mutation.

Bien que plusieurs fois ministres de 2003 à 2010 avec des portefeuilles allant du tourisme aux finances en passant par l’économie, les PME-PMI, l’emploi, le travail, le dialogue social, l’énergie, la mer, l’économie numérique, les technologies vertes….Teva est moins connu pour son activité professionnelle dans le secteur privé où il exerce en qualité de chef d’entreprise au contact de 150 salariés avec qui il partage au quotidien les problèmes rencontrés par la population.

Entouré de personnes expérimentées…

Son expérience, sa compétence et sa vision de la nouvelle Polynésie ont convaincu des personnalités ayant joué des rôles éminents en Polynésie française, de se mettre derrière lui et le soutenir dans cette ambition partagée de relever notre Pays et redonner aux Polynésiens les plus fragiles, la dignité qu’ils méritent.

A commencer par Gaston Tong Sang, qui fut non seulement ministre de divers gouvernements, mais qui a aussi été porté à trois reprises à la présidence du Pays entre 2006 et 2011.

Citons aussi d’autres anciens ministres : Béatrice Vernaudon, Armelle Merceron, Joseph Kaiha, Nicolas Bertholon, ou moi-même.

Philip Schyle également, maire de Arue, plusieurs fois représentant et deux fois président de l’Assemblée, aurait lui aussi pu prétendre au leadership de A Ti’a Porinetia. De même pour le maire de Punaauia, Ronald Tumahai, qui fut l’initiateur du rassemblement des maires, un de ceux qui ont donné naissance à notre mouvement.

Tous nous avons estimé que pour répondre au besoin de renouvellement du Pays, et surtout pour construire un véritable avenir, en redressant la barre de notre pirogue à la dérive, il nous fallait capitaine proche des jeunes.

…et d’un équipage renouvelé

Mais j’entends déjà les remarques négatives du style « Teva Rohfritsch, c’est bien, mais ceux qui l’entourent, ce sont des vieux routiers de la politique ».

Tout d’abord, le fait d’être entouré de personnes expérimentées dans la gestion gouvernementale, c’est une chance pour un nouveau président qui va devoir relever des défis très importants.

Ensuite, l’équipe de A T’a Porinetia sera complétée par des jeunes et des personnalités de la « société civile », nouveaux en politique et susceptibles d’apporter ce regard neuf et une sensibilité très proches des citoyens.

Pour mener un navire à bon port en gardant le cap, les jeunes doivent se mêler aux marins aguerris afin de s’enrichir de leur expérience. Je suis moi-même décidée à accompagner Teva dans ce challenge qu’il a accepté de relever avec nous.

Un ensemble équilibré

Comme nous l’expliquions lors de la présentation de notre mouvement, A Ti’a Porinetia réunit un ensemble équilibré comprenant :

– des femmes et des hommes d’expérience capables de prendre relancer rapidement les nombreux dossiers urgents qui dorment dans les bureaux,

– des tavanas et des élus attentifs aux problèmes que vous rencontrez dans votre vie quotidienne,

– des citoyens, enseignants, chefs d’entreprises, employés, patentés qui oeuvrent avec discrétion, mais souhaitent agir ensemble,

– des jeunes avec des projets, des idées et l’envie de se bouger face au modèle désastreux que les « hommes du passé » leur imposent aujourd’hui.

Des objectifs pour les jeunes

Les forts taux d’abstention constatés lors des dernières consultations en Polynésie peuvent amener à la conclusion que notre jeunesse n’y croit plus.

« Trop de jeunes se croient sans avenir alors qu’ils sont sans objectif », disait un homme d’État. Ce que les jeunes Polynésiens attendent de nous aujourd’hui, ce ne sont pas des promesses, mais un cap et des raisons d’agir.

A Ti’a Porinetia propose un objectif très clair, faire participer la jeunesse à la relance de notre économie, grâce à la série de mesures détaillées dans notre programme.

J’en ai la conviction sincère, aucune équipe se présentant aux suffrages des Polynésiens pour les prochaines élections territoriales n’est plus décidée et armée pour préparer l’avenir, que celle de A Ti’a Porinetia. C’est là le vrai changement !

Nicole Bouteau

 

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2 Commentaires

  1. kervella
    13 mars 2013 à 9h27 — Répondre

    Place aux jeunes ouaissss mais ils sont où ? On the tv on voit Nicole, on voit Gaston, Téva mais où sont les « jeunes » ?
    D’autre part je serais curieux de connaitre l’entreprise de 150 salariés avec qui téva partage au quotidien les problèmes rencontrés par la population.en tant que Chef d’entreprise
    alors qu’aux dernières nouvelles il était cadre supérieur à la Socredo en charge des filiales, poste monté sur mesure …

  2. sticky sat
    19 mars 2013 à 6h01 — Répondre

    C’est bien beau Nicole mais les marins aguerris ne mettent pas le bateau sur le récif…
    Et si par accident ça arrive, ils font ce qu’il faut pour le remettre à l’eau sans forcément peser sur le budget du pays…
    J’avais bien un apriori favorable pour Rohfritsch mais son il m’a vraiment déçu (et beaucoup d’autres…) par son étroitesse d’esprit concernant le cannabis. A l’heure où presque tous les pays reconnaissent qu’il y a des applications thérapeutiques intéressante, sa position est incompréhensible. Il n’est pas impossible que ça lui fasse perdre plus de voix que de côtoyer les marins aguerris… J’espère d’ailleurs que ce ne sont pas eux qui lui ont soufflé cette bonne idée…

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