La 13ème édition du Festival international du film documentaire océanien ouvre officiellement ses portes demain matin. Le président du jury, Abderrahmane Sissako, est arrivé ce weekend. Le réalisateur de Timbuktu est un amoureux des documentaires qui, selon lui, permettent de « se raconter ».
Sept prix aux Césars dont celui du meilleur film et du meilleur réalisateur, et nommé aux Oscars rien que pour le film Timbuktu. Le palmarès du président du jury du Fifo 2016, Abderrahmane Sissako, est impressionnant. Arrivé samedi pour la première fois en Polynésie, l’homme se défini avant tout comme un passionné de documentaires
Abderrahmane Sissako et les autres membres du jury auront la difficile tâche de choisir le meilleur film documentaire de cette 13ème édition. L’occasion de s’interroger sur ce qui fait un bon film documentaire. Pour le cinéaste, tout part des émotions et des personnes qui sont mises en valeur à l’écran.
Véritable hymne aux cultures océaniennes, le Fifo fait souvent référence à la défense de l’identité culturelle et sa réappropriation. Les problématiques environnementales sont également au cœur des documentaires. Autant de thèmes qui résonnent chez Abderrahmane Sissako, originaire de Mauritanie.
La projection spéciale du film Timbuktu en présence d’Abderrahmane Sissako au Grand théâtre était déjà à guichet fermée lundi matin. Le Petit théâtre a même dû être ouvert pour contenter tous les spectateurs.