© FB Air Tahiti Nui

Air Tahiti Nui se sépare de 114 personnes sur un total de 716 personnes : c’est le résultat des négociations ouvertes dès le début du mois de juillet. Une majorité d’entre elles sont des agents au sol, mais des pilotes et des PNC partent aussi, avec une prime de départ, un mois de salaire par année d’ancienneté, et la possibilité de voyager avec des billets GP.

Les négociations pour dégraisser la masse salariale d’Air Tahiti Nui ont abouti au départ volontaire de « 13 pilotes, 40 PNC, et le reste ce sont des agents au sol, » explique le P-dg de la compagnie au tiare, Michel Monvoisin. La moyenne d’âge des candidats au départ se situe entre 45 et 58 ans, dit-il, car l’année dernière avait déjà vu, avant la mise en application de la réforme des retraites, le départ en pré-retraite des plus anciens.

Les négociations concernant les PNC ont pris plus de temps, explique Michel Monvoisin, car « ils attendaient des réponses de leur caisse de retraite, la CRPN, et en ce moment il y a beaucoup de monde qui interroge la CRPN », faisant référence à la situation de toutes les compagnies aériennes françaises.

C’est ainsi une dépense annuelle de plus de 1,3 milliard qu’évite la compagnie. Elle évite aussi des « licenciements secs », dit le P-dg., du moment que le Pays n’impose pas à nouveau une quatorzaine aux arrivants. La réduction de personnel n’est pas près d’avoir un impact sur les capacités d’Air Tahiti Nui : « Aujourd’hui, personne ne croit un instant que le programme normal va reprendre avant trois ans », dit Michel Monvoisin.