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The Dire Straits Experience prêt à « faire vivre le son » mythique des 70’s et 80’s

Chris White, qui a partagé la scène et les studios avec le Dire Straits de Mark Knopfler et qui mène cette « Experience » en tournée depuis plusieurs années. Photos Philippe Collignon


Sept musiciens, cinq techniciens, et beaucoup d’expérience dans les bagages. Au milieu d’une tournée qui ne semble jamais vouloir s’arrêter de l’Australie à l’Europe en passant l’Égypte ou l’Asie, The Dire Straits Experience a posé pour la toute première fois ses instruments à Tahiti, ce vendredi matin. Le rendez-vous avec le public tahitien est fixé depuis longtemps par SA Productions : ce samedi 26 octobre, To’ata vibrera au son du groupe de rock culte des 70’s et 80’s. Chris White et Terence Reis, les deux frontmen du groupe, ne cachent pas leur impatience.

Dans le groupe de musiciens, qui ont tous connu des carrières riches et des collaborations avec des grands noms ces dernières décennies, l’impatience est palpable. Et l’accueil traditionnel au rythme des toere, couplé à quelques essais, pas franchement timides, de pas de ‘ori tahiti, n’a fait que monter l’envie de découvrir une nouvelle scène et un nouveau public. « Je pense que c’est l’accueil le plus remarquable que nous ayons jamais eu », s’enthousiasme Chris White, saxophoniste qui a vécu Dire Straits de l’intérieur, en scène comme en studios quand le groupe était au summum de sa gloire, et qui a, à la suite d’un concert « revival » pour la charité, accepté de mener de porter « l’expérience » en tournée.

« L’un des meilleurs, si ce n’est le meilleur avec qui j’ai jamais travaillé, et j’inclus Dire Straits là dedans »

« Personnellement je suis vraiment excité d’être ici parce que j’ai toujours voulu venir à Tahiti, vraiment toute ma vie, donc je suis très heureux d’y être enfin, reprend l’artiste, qui était sur scène avec Mark Knopfler ou John Isley lors des tournées mythiques de Brothers in Arms et de On Every Street, pour le Live Aid de 1985 ou de l’anniversaire de Nelson Mandela trois ans plus tard 1988. Mais surtout je suis content d’être là avec ce groupe. Il y a des évolutions au cours des années mais la formation est aujourd’hui stable, avec les mêmes gars depuis plus d’un an. Ça fait vraiment une différence. J’ai connu beaucoup de groupes dans ma carrière, et c’est l’un des meilleurs, si ce n’est le meilleur avec qui j’ai jamais travaillé, et j’inclus Dire Straits là dedans. Je me sens très privilégié, très chanceux de pouvoir bosser avec des grands musiciens comme ça ».

Pour ces musiciens, essentiellement britanniques, il ne s’agit pas « d’imiter » les années Knopfler. De Sultans of Swing à Money for Nothing, en passant par Walk of Life ou So far away, les inoubliables mélodies du groupe londonien seront bien au rendez-vous, comme les sons de Stratocaster si travaillés et les successions d’emballements et de rêvasseries rythmiques qui l’ont inscrit dans toutes les mémoires. Mais il s’agit de « faire vivre » la légende et perpétuer l’héritage de Dire Straits.

Et l’objectif est atteint, puisque, de pays en pays, « l’Experience » menée par Chris White convainc à la fois les fans de la première heure et un public beaucoup plus jeunes, et tout aussi amoureux de cette musique. « Ça me surprend à chaque fois. Partout en Europe, en Australie et en Nouvelle-Zélande, c’est la même chose. Il y a des gens que j’ai rencontrés en 1985 lorsque j’étais en tournée avec Dire Straits et de très jeunes gens, 18, 19, 20 ans, ce genre de tranche d’âge, qui connaissent toutes les paroles qui chantent avec nous, note le saxophoniste, qui a aussi joué avec Robbie Williams, Paul McCartney, Tom Jones ou Mick Jagger. Peut-être qu’ils ont entendu ce son avec leurs parents ou peut-être même leurs grands-parents. Mais en tout cas c’est super à voir.

« Entre le groupe et le public, c’est quelque chose de très particulier »

Même sentiment pour Terence Reis, autre « frontman » de la formation, virtuose de la Fender et chanteur hors pair, qui avait été appelé par Chris White dès 2011 pour la première série de concert « revival ». Si le guitariste, très demandé sur la scène internationale , choisit de continuer à tourner avec The Dire Straits Experience, c’est avant tout pour continuer à vivre cet échange avec le public. « C’est probablement la plus grande impulsion derrière ce que nous faisons : nous avons un public qui connait cette musique. Je veux dire qui connait presque chaque détail, chaque note et chaque parole. Ces spectacles deviennent une véritable collaboration. Vous savez, c’est quelque chose de très particulier, explique-t-il. Les gens ne se contentent pas de regarder, ils participent. Et ça c’est extraordinaire. Les gens nous écrivent même parfois et nous racontent des histoires sur ce que cette musique représentait pour des proches qui sont disparus, comment ils l’associent à des mariages, des naissances. C’est vraiment un privilège, c’est assez fantastique de pouvoir continuer à jouer et à faire vivre, ce son, cette musique »

Tahiti n’aura qu’une seule occasion de vivre cette expérience Dire Straits, ce sera donc à Toata ce samedi 26 octobre. Sonia Aline Productions a tenu faire rencontrer ces sept musiciens internationaux avec huit autres grands talents locaux, réunis au sein du jeune (mais très expérimenté) groupe Magic Castle. Deux exclusivités pour une seule soirée. Des places sont encore disponible sur ticket-pacific.pf. 

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