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Sébastien Lecornu : « Il faut faire confiance aux élus »

©Presidence

« Adaptation », le mot à retenir de la visite de Sébastien Lecornu : adaptation du Code général des collectivités territoriales aux spécificités polynésiennes, adaptation du statut des maires pour mieux encourager les vocations. C’est ce qu’il ressort des différentes interventions de Sébastien Lecornu, à l’issue de sa visite en Polynésie.

Le ministre des collectivités territoriales a déclaré aux tavana, et confirmé sur les deux chaînes de télévision locales, que l’adaptation des normes imposées aux communes était le sens de sa visite en Polynésie. Adaptation en particulier des normes environnementales qui font du Code général des collectivités territoriales un casse-tête pour les communes polynésiennes.

Cette adaptation pourrait prendre deux formes, expliquait le ministre mercredi : d’une part des dérogations qui seraient accordées par le Haut-commissaire et, d’autre part, un calendrier différent, car il faut rappeler que la date butoir pour le respect du Code général des collectivités territoriales est pour l’instant fixée à 2024.

La Polynésie, « vitrine environnementale »

Le ministre a donc invité les élus communaux polynésiens à faire des propositions et à les faire remonter à Paris via le gouvernement et les députés, notamment sur le projet de loi national sur les déchets qu’a présenté récemment Brune Poirson, la secrétaire d’État auprès du ministre de la transition écologique.

Enfin, s’agissant de son propre projet de loi sur le statut de l’élu local, Sébastien Lecornu a mis en exergue le droit à la formation des tavana, des indemnités en hausse pour les maires des petites communes, et la mise en place d’une assurance juridique pour les maires. « Il faut faire confiance aux élus », a déclaré le ministre.

Sébastien Lecornu a conclu son séjour en Polynésie en disant que son message à Emmanuel Macron, avant la venue du président de la République, est que la Polynésie pourrait être « une vitrine environnementale » pour le monde entier. La visite présidentielle, a déclaré le ministre, « sera un bon moment pour la République et la Polynésie. »