ACTUS LOCALESSANTÉSOCIALTOURISMETRANSPORTS Adoption du « pass sanitaire » par l’Assemblée nationale Lucie Rabreaud 2021-05-11 11 Mai 2021 Lucie Rabreaud ©LR Après avoir voté contre l’article premier du projet de loi sur la gestion de sortie de crise sanitaire qui prévoit notamment la mise en place d’un « pass sanitaire », l’Assemblée nationale a finalement adopté le texte par 208 voix pour et 85 contre, dans la nuit de mardi à mercredi, à Paris. L’Assemblée nationale s’est rebiffée contre le gouvernement dans la nuit de mardi à mercredi, en votant d’abord contre l’article premier du projet de loi sur la gestion de sortie de crise sanitaire qui prévoit notamment la mise en place d’un « pass sanitaire » et qui encadre la sortie de l’état d’urgence. « Les alertes ont été nombreuses sur le risque qu’il y a à s’installer comme si de rien n’était dans ce qui relève d’un régime d’exception », a expliqué le communiste (Seine-Saint-Denis, Parti communiste, PCF) Stéphane Peu, cité par le journal Le Monde. Le « pass sanitaire » doit permettre de rouvrir des établissements recevant du public, notamment les lieux culturels, de se déplacer vers et depuis l’étranger, et sans celui-ci, « il faudrait attendre beaucoup plus longtemps », avait prévenu Cédric O, secrétaire d’État chargé du Numérique. Certains députés y voient une mesure coercitive ou encore un contrôle social dangereux quand d’autres y voient la solution pour retrouver une vie « normale ». Dans le texte, il est écrit qu’il s’agira de « présenter le résultat d’un examen de dépistage virologique ne concluant pas à une contamination par la covid‑19, un justificatif de l’administration d’un vaccin contre la covid‑19 ou un document attestant de leur rétablissement à la suite d’une contamination par la covid‑19 ». Finalement l’article incriminé a fini par passer, une seconde délibération a été demandée par l’exécutif, faisant revoter l’Assemblée. Ce qui concerne le « pass sanitaire » n’a pas été retouché mais la période de transition durant laquelle le gouvernement aura encore la main sur les restrictions de libertés a été écourtée, se finissant à fin septembre plutôt que fin octobre. Concernant l’Outre-mer et notamment la Polynésie française, l’article 3 prévoit que le gouvernement est habilité à prendre, par voie d’ordonnance, les mesures destinées à adapter le dispositif de gestion de la sortie de la crise sanitaire, dans le respect des compétences des collectivités. Pour rappel, la réouverture officielle des frontières françaises est prévue le 9 juin, c’est en tout cas ce que souhaite le ministère du Tourisme, qui lance ce mardi une grande campagne de communication pour inciter les touristes européens à venir passer leurs vacances en France. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)