Le président du Pays a reçu ce jeudi les dirigeants d’Egis, d’Aéroport de Tahiti et de la Banque des territoires. La nouvelle concession de l’aéroport de Tahiti-Faa’a représente un investissement de 26 milliards de Fcfp, dont 14 milliards au cours des 5 prochaines années.
En présence du ministre en charge des Finances, Yvonnick Raffin, et de la ministre en charge du Tourisme et des transports internationaux, Nicole Bouteau, le président Édouard Fritch a reçu jeudi les représentants du groupement sélectionné par l’État pour l’exploitation, l’entretien et le développement de la plateforme aéroportuaire de Tahiti-Faaa pour les 40 prochaines années.
Ce groupement qui réunit la Caisse des dépôts et Egis Airport Operations était représenté par Hervé Tonnaire, directeur Pacifique et des outremers de la Banque des territoires, Frédéric Mor, directeur général d’Egis Airport Operations, Éric Dumas, directeur général des aéroports belges d’Egis et chef de projet, Jean-Michel Ratron, directeur général d’ADT et Joris Ben Safi, directeur de l’agence de Papeete de la Banque des territoires.
Le groupement qui doit s’associer au Pays pour la gestion de l’aéroport de Tahiti-Faaa a présenté le projet sur la base duquel il a été sélectionné par l’État et plus particulièrement par la Direction générale de l’Aviation civile. Cette opération vise à transformer la porte d’entrée aérienne de la Polynésie française et à réaliser « l’aéroport du futur ». À cet effet, un investissement de 26 milliards Fcfp est envisagé, dont 14 milliards Fcfp au cours des 5 premières années de la concession.
Le président Fritch a souligné l’importance que revêt l’aéroport de Tahiti-Faa’a dans le développement économique et touristique du Pays. Le projet élaboré par la Banque des Territoire et Egis Airport fera donc l’objet d’un examen approfondi par les instances polynésiennes compétentes. Le président et les ministres présents ont estimé que la mise à niveau et la modernisation de l’aéroport constituaient un investissement significatif pour le Pays qui viendra compléter utilement son plan de relance.
Après ce premier contact, d’autres rencontres seront organisées prochainement pour la présentation du projet au public, mais aussi pour la constitution de la société appelée à le réaliser dans laquelle, pour rappel, le Pays pourrait détenir une participation de 49%.
Avec communiqué