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Alors que la très convoitée concession aéroportuaire ne sera pas attribuée avant la fin 2023, Aéroport de Tahiti va entamer des travaux urgents, notamment au niveau du terminal domestique qui se prépare au trafic que va générer Air Moana. Les explications de Jean-Michel Ratron, directeur d’ADT.

Un terminal domestique rénové, une consigne à bagages moderne dans l’enceinte du terminal, et une bretelle de raccordement entre la base militaire et la piste pour dégager des places de stationnement sont les projets qu’Aéroport de Tahiti a l’intention de conduire en attendant de connaître son sort. La bataille judiciaire autour de la concession aéroportuaire n’arrivera pas à son terme avant la fin de l’année 2023, résume le directeur d’ADT, Jean-Michel Ratron.

« C’est une aérogare qui a maintenant 60 ans », rappelle Jean-Michel Ratron. La plateforme aéroportuaire, ces dernières années, est parvenue à accueillir davantage de vols – ceux de French Bee, de United, de Delta – et doit trouver d’ici un peu plus d’un mois les moyens d’accueillir ceux d’Air Moana côté domestique. Il faut également trouver de la place sur le tarmac pour les deux appareils de la nouvelle compagnie, ce qui suppose de modifier l’accès à la piste des gros porteurs de la base aérienne militaire voisine.

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Les deux points noirs évoqués notamment lors de la visite, samedi, du haut-commissaire, concernent l’exigüité des locaux administratifs et des services de l’État, et le manque de place pour les services de maintenance des aéronefs. « La maintenance reste une difficulté ici à Tahiti-Faa’a, dit le directeur. Dans le cadre du renouvellement de la concession, nous avions le projet d’une zone de maintenance très agrandie, qui se fera si notre projet est retenu. »

Enfin la consigne à bagages va rouvrir « assez rapidement », dans le terminal, face à l’entrée de la police aux frontières. « Les matériels sont commandés, et nous avons trouvé le prestataire qui va assurer cette consigne, dit Jean-Michel Ratron. Ce sera une consigne automatique très moderne. » Reste un autre point noir : les vols de chariots à bagages.  Ils disparaissent facilement de cette aérogare grande ouverte, et les petites commandes comme celles de Tahiti-Faa’a ne sont pas prioritaires pour les fabricants industriels.