Après le non-lieu prononcé dans l’affaire de l’Arafenua, les familles, parents et amis des douaniers mis hors de cause relâchent aujourd’hui plus de trois ans de souffrances. Maureen, l’épouse d’un des douaniers, a accordé une interview exclusive à Radio 1.
C’est avec les yeux mouillés de larmes et la voix pleine d’émotion que Maureen avoue que pour elle, son époux et leurs deux filles, le soleil commence à faire son apparition dans la maison et que le cours de la vie peut enfin reprendre sur les hauts de Paraoro à Paopao… Et ceci même si la famille ne comprend toujours pas, aujourd’hui, pourquoi tout s’est arrêté le 30 juillet 2012.
Pendant plus de trois ans d’incertitudes, la vie a été loin d’être facile pour Maureen et sa famille. L’épouse a dû faire preuve de beaucoup de patience et d’amour pour surmonter cette épreuve.
Le pire, selon Maureen, a été d’expliquer à ses filles les raisons de la garde à vue de leur père à quelques jours de la rentrée. Expliquer ce qui se passait exactement et pourquoi tout d’un coup l’atmosphère à la maison était devenu aussi austère…
Plus de trois ans après les faits, les stigmates sont encore bien présentes. Reste néanmoins l’adage selon lequel : « Il est des blessures que le temps seul peut guérir ».