ACTUS LOCALESENVIRONNEMENTSOCIÉTÉ « Affaire Jackson » : le Pays doit encore une fois reconsidérer son refus La rédaction 2021-11-13 13 Nov 2021 La rédaction Le tribunal administratif, saisi en référé pour tenter à une nouvelle fois d’obtenir l’admission en Polynésie française du perroquet Jackson, a rendu la même décision qu’en septembre dernier : il est de nouveau demandé au Pays de reconsidérer sa décision du 23 octobre rejetant la demande de dérogation. Résumé des épisodes précédents : Benjamin « Benny » Varney avait sollicité du Pays une dérogation pour que sa femelle perroquet Jackson puisse le rejoindre en Polynésie. Dérogation refusée au motif que l’introduction de l’animal pourrait mettre en péril la biodiversité locale. L’animateur s’était alors adressé une première fois au tribunal administratif, qui en septembre avait considéré que « l’innocuité de l’importation (…) doit être regardée comme établie » et que « la décision attaquée est entachée d’une erreur d’appréciation », suspendu l’arrêté et enjoint au Pays de reconsidérer sa décision dans un délai d’un mois. En octobre, le Pays avait maintenu son refus, basant sa décision sur les mêmes objections et en rajoutant d’autres, malgré les précautions (stérilisation, engagement à garder l’oiseau sur la seule île de Tahiti…) que le maître de Jackson est prêt à prendre. Benny avait alors saisi le juge des référés, qui l’a entendu le 9 novembre. La décision du tribunal, rendue dans la foulée, est quasiment la même qu’en septembre. La condition d’urgence d’un référé est considérée comme remplie, par les problèmes de santé de l’animateur qui selon lui découlent de la séparation forcée avec Jackson. Ensuite, « en l’état de l’instruction, le moyen tiré de l’erreur d’appréciation quant aux risques induits pour la biodiversité par l’importation du perroquet Jackson, âgé de 12 ans, né et élevé en captivité au Canada, est de nature à faire naître un doute sérieux sur la légalité de la décision contestée. Il y a lieu par suite, les conditions étant réunies, de prononcer la suspension de son exécution », écrit le juge. Et de nouveau, la justice ordonne à la Polynésie française de réexaminer la demande dans un délai d’un mois. Cette fois, elle a également mis les frais de 150 000 Fcfp à la charge du Pays. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)