Joinville Pomare a déposé une plainte pour tentative d’escroquerie contre la SCI Delano alors qu’elle projette une nouvelle extension de 73 lots à Miri. Des terres revendiquées par les deux parties alors que la cour de cassation n’en reconnait aucune comme étant effectivement propriétaire de ces terres. Il envisage également la création d’une « police des affaires de terres ».
Joinville Pomare a organisé une conférence de presse ce jeudi matin sur les hauteurs de Miri, à sa « résidence royale ». L’objet, une plainte pour tentative d’escroquerie, qu’il a déposé mercredi alors que les sociétés du promoteur immobilier Thierry Barbion projettent une nouvelle extension de 73 lots à Miri pour laquelle la SCI Delano a lancé une étude d’impact sur l’environnement à la mairie de Faa’a et à celle de Punaauia.
Selon Joinville Pomare, pour pouvoir lancer une consultation, « il faut avoir un titre de propriété et la cour d’appel et la Cour de cassation ne lui octroient aucun titre de propriété. » Rappelons que la Cour de cassation en 2016 ne reconnaissait ni les consorts Pomare, ni la société Delano de Thierry Barbion comme étant propriétaires de ces terres.
Une décision de la cour de cassation contre laquelle Joinville Pomare indique que son avocat, Me Lau, a récemment fait appel, pour affirmer que « nous sommes propriétaires ! » Estimant que ni l’État, ni les hommes politiques du Pays ne faisaient leur travail concernant les affaires de terres, Joinville Pomare compte mettre en place, « une police des affaires de terres ».
Quant à savoir ce que fera exactement cette police, « elle évacuera ceux qui ne sont pas chez eux. C’est nous-mêmes qui allons les évacuer !(…) Je l’ai déjà fait et je suis même allé en prison pour ça »
Pour Joinville Pomare, à l’origine de tous ces maux, « c’est les politiques et surtout Gaston Flosse, car pour que ces attentats nucléaires puissent se faire, on l’a laissé libre au niveau du foncier (…) voilà, le résultat c’est ça. »
Toutefois, Joinville Pomare tient à rassurer ceux qui vivent à Miri, « ces personnes qui sont dans ces maisons, je ne vais pas les évacuer, ce n’est pas mon rôle, le tribunal existe pour cela. »