Dans une interview à Sept à Huit, le compagnon de Nabilla a affirmé ne jamais l’avoir tapée puisqu’elle ne lui « avait rien fait ». Des propos qui passent mal auprès d’Osez le féminisme.
Les propos de Thomas Vergara pour se défendre de toute violence conjugale sur sa compagne Nabilla ne passent pas auprès des féministes, rapporte 20 minutes. L’association Osez le féminisme estime en effet que les propos de Thomas Vergara tendent à justifier les violences conjugales dans certains cas. Interrogé dimanche dans l’émission Sept à Huitde TF1, le compagnon de la starlette de télé-réalité avait assuré qu’il n’avait pas tapé Nabilla, puisqu’elle « ne lui avait rien fait ».
>> LIRE AUSSI – Thomas Vergara assure qu’il n’a « jamais tapé » Nabilla
La déclaration maladroite de Thomas Vergara. Dimanche soir, Thomas Vergara est sorti de son silence, revenant ainsi pour la première fois sur les soupçons de tentative de meurtre de Nabilla sur sa personne. Dans cette affaire, des proches de la starlette ont présenté Thomas Vergara comme un homme violent qui l’aurait frappée à de multiples reprises dans le passé.
Une « relation vraiment très passionnelle ». « Non, c’est aberrant, je n’ai pas tapé Nabilla. Pourquoi ? Elle ne m’a rien fait. Elle m’a jamais trompé et quand bien même elle m’aurait trompé, j’aurais pété un plomb, j’aurais pris mes affaires. Ça lui aurait fait plus de mal que je m’en aille plutôt que je la frappe », s’est-il défendu. Thomas Vergara a par ailleurs expliqué qu’il s’agissait d’une « relation vraiment très passionnelle » entre deux personnes « qui s’aiment un peu trop ».
>> LIRE AUSSI – Nabilla en détention : le point sur l’affaire
Qu’en pense Osez le féminisme ? Pour Anne-Cécile Mailfert, porte-parole de l’association Osez le féminisme, ces propos sont une manière de légitimer les violences conjugales dans certains cas. « C’est comme si certaines femmes méritaient d’être frappées. Ce genre de déclarations montre à quel point les violences faites aux femmes et intra-familiales restent un sujet qui demande à être traité. Il y a aujourd’hui cette idée selon laquelle la passion justifie la violence alors qu’elle est toujours inacceptable », poursuit-elle.