Éric Delcuvellerie dénonce l'absence de réelles négociations © Cédric VALAX

« La peste ou le choléra »… c’est en substance le choix laissé au personnel naviguant commercial de la compagnie d’après l’Union nationale des syndicats autonomes, l’UNSA.

Le 22 août dernier, le Délégué régional Air France pour la Polynésie française, Philippe Barbieri, annonçait la mise en place d’un plan « Transform Papeete 2015 » pour ramener la ligne Paris – Los Angeles – Papeete à l’équilibre. Un impératif pour que la ligne soit maintenue.

Et cet équilibre passe nécessairement par un gain de productivité. Premiers visés les personnels navigants commerciaux. Rappelons que la direction régionale demande à son personnel un gain de productivité de l’ordre de 35%. En métropole, Air France n’en impose que 20%.

Des personnels qui dénoncent donc, via l’UNSA, des pressions et un chantage à l’emploi. Car s’ils sont conscients des efforts à faire, les PNC se refusent à accepter n’importe quoi.

Il va pourtant falloir trouver rapidement une sortie de crise. Selon le calendrier initial, la dernière réunion de négociation se déroule ce mercredi matin.

Si aucune solution n’est entérinée, la pérennité de la ligne dès la fin mars 2013 risque de ne plus être garantie.

Les précisions d’Éric Delcuvellerie, délégué syndical UNSA au sein d’Air France:

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