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Air France: octobre… mais après?

Philippe Barbieri © Cédric VALAX

Nous vous l’annoncions il y a trois semaines: si la rumeur de la fermeture de la ligne Paris-Los Angeles-Papeete était démentie par la direction régionale d’Air France, celle-ci annonçait que des efforts importants devaient être faits pour arriver à l’équilibre.

Et mercredi, une délégation de la direction générale était à Tahiti pour rencontrer les représentants du personnel et leur présenter les objectifs à réaliser pour sauver la ligne. Un séjour express de 24h.

Octobre: les solution devront être trouvées

Les négociations avec les partenaires sociaux n’ont pas encore commencé mais le calendrier est désormais fixé. Une solution devra être trouvée et les objectifs atteints avant la fin octobre sans quoi l’avenir de la compagnie en Polynésie française ne peut être garanti. La compagnie n’a aucune visibilité après mars 2013.

Voler plus pour sauver la ligne

Plusieurs solutions sont donc à l’étude. Si la baisse du nombre de rotations entre Paris et Papeete est toujours possible, elle serait dramatique en termes d’emplois. Elle n’a donc pas les faveurs de la direction qui souhaite proposer aux personnels embarqués d’effectuer deux rotations par semaine sur l’intégralité du parcours Papeete-Los Angeles-Paris, contre une aujourd’hui, et pour le même salaire. Cette option permettrait à elle seule, au dire de Philippe Barbieri, de sauver la ligne.

Les précisions de Philippe Barbieri, délégué régional Air France pour la Polynésie française:

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2 Commentaires

  1. Lucy Ceccarelli
    14 septembre 2012 à 17h19 — Répondre

    Oh ooooh… et "la direction qui souhaite proposer aux personnels embarqués d’effectuer deux rotations par semaine sur l’intégralité du parcours Papeete-Los Angeles-Paris, contre une aujourd’hui, et pour le même salaire" ben voyons…

  2. Kenobi
    14 septembre 2012 à 14h32 — Répondre

    @ Lucy Ceccarelli
    Ta réaction est plutôt saine. Cependant, les PNC de PPT y sont prêts pour sauver leurs emplois. Ce n’est pas tant le problème des salaires qui est important en l’occurence, mais plutôt celui de la fatigue et du temps d’absence du territoire. Les rotations équipage sur PPT/CDG faisant 10 jours, cela veut dire qu’il pourraient être absents et éloignés de leurs familles 20 jours par mois, avec un décallage de 12h à chaque remontée et à chaque descente. Combien de temps avant que les familles et les organismes n’explosent? A mon sens et selon mon expérience, pas plus de 6 mois. Après, c’est le ouaille dans l’exploitation.

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