Le président de l’association 987 des victimes du crash d’Air Moorea, Nikolaz Fourreau, a estimé mardi matin que si « les peines prononcées ne seront jamais à la hauteur de ce qui est arrivé », il était nécessaire que la responsabilité des dirigeants de la compagnie aérienne soit enfin « reconnue ». Et en plus de « la sanction du tribunal », Nikolaz Fourreau veut retenir qu’il « y a eu une sanction morale par la population ».
Visiblement très touché à l’annonce du délibéré du tribunal correctionnel de Papeete, onze ans après le crash d’Air Moorea qui a emporté sa femme, le président de l’association 987 des victimes de la catastrophe, Nikolaz Fourreau, a brièvement réagi au jugement. Du jugement, il veut retenir que « le pilote a été écarté de toute responsabilité médicalement et professionnellement », que « le câble a été retenu comme cause directe de l’accident » et que « la responsabilité indirecte des dirigeants a été reconnue ».
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S’il refuse d’exprimer sa « satisfaction » au regard des peines de prison et d’interdictions définitives d’exercer prononcées, Nikolaz Fourreau salue « la responsabilité reconnue devant le tribunal et devant la population » : « c’est bien, c’est tout ».
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