© Cédric Valax
Aucun accord n’a été trouvé entre la compagnie aérienne Air Tahiti et le syndicat autonome du personnel aéronautique des îles (Sapai). Des négociations ont bien eu lieu mercredi matin, mais ces dernières n’ont pas duré et les deux parties ne se sont pas revues…
Une réunion de négociation entre la direction de la compagnie aérienne Air Tahiti et le représentant du syndicat autonome du personnel aéronautique des îles (Sapai) a eu lieu mercredi matin. Mais le syndicaliste Michel Toomaru a coupé court à la discussion puisque, selon lui, la direction « ne veut rien savoir sur le plan social et les autres points de revendication ». Pour rappel, dans le préavis de grève déposé la semaine dernière, Sapai revendique notamment une prime de poids lourds pour les charges de plus de 50 kg à tous le personnel, la revalorisation de la grille salariale de l’escale de Bora-Bora et Bora navette, le respect des 11 heures de temps de repos ou encore la remise en cause du plan social de 2015, point sur lequel Michel Toomaru dit ne pas « vouloir lâcher ». Michel Toomaru affirme que : « depuis 2010, les revendications du personnel ont été mises en sommeil pour raisons économiques. Après six ans d’efforts et de privations, notre entreprise enregistre enfin des bénéfices et là c’est la douche froide ».
Le Pd-g de la compagnie Air Tahiti, Joël Allain, confirme effectivement que les négociations de mercredi n’ont pas duré longtemps car tout simplement « ce sont des sujets qui ont été discuté longuement dans l’entreprise, les positions de chacun étaient figées ». Concernant le plan social, Joël Allain nous affirme que la compagnie le prépare depuis un an et « il a été vu par deux fois par le comité d’entreprise et ce document a passé toutes les dispositions obligatoires et règlementaire et est mis en application progressivement après les rencontres individuelles avec le personnel concerné ». Le P-dg affirme par contre qu’il n’y a aura aucun licenciement.