ACTUS LOCALESÉCONOMIE Albert Moux se lance dans le gaz Vaite Urarii Pambrun 2016-09-13 13 Sep 2016 Vaite Urarii Pambrun L'homme d'affaires Albert Moux lorgne sur le marché du gaz aujourd'hui exploité en Polynésie par Gaz de Tahiti © Radio 1 Le patron de Pacific Petroleum, Vodafone et Fenua communication, Albert Moux, veut désormais se lancer dans l’approvisionnement et la distribution du gaz en Polynésie. Des études pour une activité d’exploitation et de stockage de gaz sont en cours à Nive’e. Après le pétrole, la téléphonie et les médias, Albert Moux s’intéresse au marché du gaz en Polynésie. Le 25 février dernier, l’entrepreneur de 71 ans a créé l’EURL « Pacific Gaz ». Une société à responsabilité limitée avec pour objet principal de « créer, exploiter, et développer des entrepôts, des dépôts, et de mettre en place des établissements et des moyens nécessaires au stockage, à la manipulation, au conditionnement et à la vente du gaz, produits dérivés du gaz et autres combustibles minéraux ». Pour se faire, le gouvernement a autorisé Albert Moux à occuper temporairement, à titre gratuit pendant 18 mois, deux parcelles situées à Papenoo, à Nive’e plus précisément, sur une superficie de plus de 9 000 mètres carré. Une occupation temporaire qui devrait être exclusivement destinée, pour l’heure, à la réalisation d’études préalables à une activité d’exploitation et de stockage de gaz. Déjà deux tentatives pour Albert Moux Contacté par Radio 1, Albert Moux confirme sa volonté de se lancer dans ce nouveau secteur. Et s’il affirme qu’il ne souhaite pas trop en dire pour le moment, il explique tout de même qu’il compte vendre des bonbonnes de 13 à 50 kg. Les mêmes que la société Gaz de Tahiti. L’homme d’affaires explique également qu’il avait déjà ce projet en tête il y a « cinq à six ans ». Mais à l’époque, l’installation de la société à Hitiaa a o te Ra n’avait pas pu se faire pour « des raisons de sécurité ». Albert Moux murissait d’ailleurs ce projet depuis bien plus longtemps. « Cette idée n’est pas nouvelle, (…) il en parlait déjà il y a une vingtaine d’années », explique un professionnel de la place. Albert Moux était à l’époque actionnaire de la société Polygaz avec la famille Siu. Mais les actionnaires ont fini par « divorcer à l’amiable », poursuit notre source. Sans les Russes… Faut-il voir dans ce projet un lien de cause à effet avec le passage des investisseurs russes ces derniers mois en Polynésie ? « Je laisse les Russes à Dominique Auroy ! », balaye Albert Moux avec l’air amusé. En effet, le propriétaire de Pacific Petroleum n’est pas le seul à s’intéresser au gaz en Polynésie. Selon nos informations, le patron de la Sedep et de La Dépêche, Dominique Auroy, a récemment contacté la famille Siu (Gaz de Tahiti, NDLR) pour lui proposer de travailler avec les fameux investisseurs russes qui ont visité la Polynésie en avril dernier. Une offre déclinée par les patrons de Gaz de Tahiti… Interrogé de son côté sur l’arrivée d’Albert Moux sur le secteur du gaz, le P-dg de Gaz de Tahiti, Georges Siu, garde le sourire : « Le soleil brille pour tout le monde (…) c’est son droit ». Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Tags:AuroygazMouxPolynésiesiuTahiti