ACTUS LOCALESJUSTICE Aldo Tirao menacé par une interdiction d’exercer au fenua Vaite Urarii Pambrun 2015-09-24 24 Sep 2015 Vaite Urarii Pambrun © Radio 1 L’ancien directeur du Service pénitentiaire d’insertion et de probation (Spip) et président du Mouvement des passeurs d’avenir, Aldo Tirao, était jugé en cour d’appel jeudi matin pour « complicité de tentative d’escroquerie ». L’avocat général a requis une peine plus lourde qu’en première instance en demandant 6 mois de prison avec sursis et une interdiction d’exercer en Polynésie française. Le délibéré sera rendu le 5 novembre. Condamné à quatre mois de prison avec sursis en février dernier par le tribunal correctionnel de Papeete pour « complicité d’escroquerie à un jugement », Aldo Tirao comparaissait en appel jeudi matin. Le directeur du Spip avait réalisé une fausse attestation pour couvrir les absences d’un de ses amis, un professeur qui enseignait à Nuutania, et ainsi lui permettre d’encaisser des salaires pour un travail qu’il n’avait pas fourni. L’avocat général a demandé 6 mois de prison avec sursis à l’encontre d’Aldo Tirao et l’interdiction d’exercer ses fonctions en Polynésie. « Il peut être muté en métropole, mais il faut qu’il soit éloigné de la Polynésie où il est connu ». L’avocat général considère qu’Aldo Tirao avait fait preuve d’une « certaine désinvolture » vis à vis de ces faits. Pour l’avocat de la partie civile, Me Dominique Bourion, ce dossier « n’est pas une affaire banale ». Selon le conseil : « Elle jette le discrédit sur la fonction publique et donc sur l’Etat ». L’avocat a également affirmé que « l’Etat était choqué » car l’entête du ministère de la Justice a été utilisé pour faire l’attestation. Me Bourion veut donc faire de cette affaire « un exemple ». https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2015/09/Tirao01.mp3 Mais Aldo Tirao n’est pas le seul en cause dans cet affaire. Le destinataire de cette fausse attestation, Stephan Vivish, avait écopé de 4 mois de sursis en première instance. Cette fois-ci, l’avocat général a requis 10 mois de sursis. Pourtant, l’avocat du prévenu, Me Robin Quinquis, a demandé la relaxe. Il estime qu’il y a « absence de déclarations mensongères » de son client. https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2015/09/Tirao2.mp3 Ni Aldo Tirao, ni son avocat Me Philipe Neuffer, n’ont souhaité s’exprimer à l’issue de l’audience. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)