La journée mondiale de la maladie d’Alzheimer célébrée chaque année dans les jardins de la mairie de Arue

A l’occasion de la journée mondiale de la maladie d’Alzheimer, l’association Polynésie Alzheimer organisait une journée festive samedi dans les jardins de la mairie de Arue. L’occasion de permettre aux familles de malades d’échanger leurs astuces pour s’occuper aux mieux de leur proche atteint de cette pathologie.

Orero, spectacles de danses et concerts avaient été organisés par l’association pour que la journée revête un caractère festif. Pourtant, le but de l’évènement n’était pas uniquement de se distraire, mais bien de permettre aux familles de se sentir moins seules et désemparées. Car s’occuper d’un malade atteint d’Alzheimer est un véritable défi au quotidien. Un défi auquel les proches ont souvent du mal à faire face. Les malades ne sont plus autonomes, ils sont souvent incapables de s’alimenter ou d’effectuer des taches simples, ils peuvent aussi se montrer agressifs ou mettre involontairement leurs vies en péril. La plupart d’entre eux nécessitent une surveillance constante et une prise en charge spécifique qui éreinte souvent les famille et débouche même hélas parfois jusqu’à la maltraitance. Cette journée était donc l’opportunité d’échanger des conseils et d’aller à la rencontre de neurologues, musicothérapeutes et assistantes sociales. Pour la présidente de l’association, Teave Chaumette, le problème ne pourra pas être résolu tant qu’il n’existera pas de structures d’accueil publiques et tant qu’aucune législation ne fixera l’organisation des structures privées.

[zoomsounds_player source= »https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2015/09/alzheimer01.mp3″ config= »default » playerid= »180512″ waveformbg= » » waveformprog= » » thumb= »https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2015/09/SAM_3084.jpg » autoplay= »off » cue= »on » enable_likes= »off » enable_views= »off » songname= » » artistname= » »]

A l’heure actuelle, sur le fenua, il existe seulement 20 centres d’accueil privés pour personnes âgées. La plupart ne sont pas gérés par du personnel médical formé. C’est la raison pour laquelle Nadège Prunier-Guglielmetti et son mari, respectivement infirmière et médecin, ont ouvert il y a trois mois le centre Te Rima. Ils hébergent les malades et proposent de les prendre en charge à la journée. Un procédé « qui permet aux familles de souffler une fois de temps en temps ».

[zoomsounds_player source= »https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2015/09/alzheimer02.mp3″ config= »default » playerid= »180510″ waveformbg= » » waveformprog= » » thumb= »https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2015/09/SAM_3085.jpg » autoplay= »off » cue= »on » enable_likes= »off » enable_views= »off » songname= » » artistname= » »]

Les familles de malades comptent beaucoup sur le futur Schéma d’Organisation Sanitaire (SOS) du Pays pour 2015-2020. Le document plaide pour la création de résidences adaptées, pour le déploiement de l’offre de prise en charge à domicile et pour le développement des familles d’accueil qui, aujourd’hui, ne sont pas agréées et sont très coûteuses.