ACTUS LOCALESPOLITIQUE Antonio Perez et Alain Chane, le nouveau duo à la tête de la TEP Antoine Samoyeau 2018-10-01 01 Oct 2018 Antoine Samoyeau © TEP/Radio 1 Le conseil d’administration de la société de transport d’énergie électrique de Polynésie (TEP) a entériné vendredi les nominations de son nouveau président, le représentant Tapura Antonio Perez, et de son directeur général choisi en interne, Alain Chane. Deux nominations qui débloquent une situation en suspens depuis le début de l’année. Enfin, le conseil d’administration de la société d’économie mixte TEP a choisi vendredi son nouveau PCA et son nouveau directeur. Depuis le début de l’année 2018, la situation à la tête de la TEP était paralysée par le départ de l’ancien PCA, Marc Chapman, et par les « incertitudes juridiques » pesant sur la nomination de son directeur général, Thierry Trouillet. Pour ce dernier, comme pour son prédécesseur Guy Stalens, la chambre territoriale des comptes avait relevé dans son rapport de 2017 sur la TEP que les deux derniers dirigeants auraient dû respecter « une période de latence de 3 ans » avant leur nomination en tant que directeur, puisqu’ils provenaient tous deux de cabinets ministériels en charge de l’Energie. Antonio Perez nommé PCA, Alain Chane directeur général C’est finalement le représentant Tapura, Antonio Perez, qui a été nommé président du conseil d’administration de la société d’économie mixte. L’élu, actuel président de la commission Economie à l’assemblée, avait notamment été vice-président de la commission Energie lors de la dernière mandature et surtout président de la commission d’enquête « chargée d’évaluer l’organisation du secteur énergétique » en 2017. Le nouveau directeur général de la TEP a quant à lui été choisi en interne à la SEM. Il s’agit du directeur des services système et ancien responsable informatique de la société d’économie mixte, Alain Chane. Le directeur général sortant, Thierry Trouillet, sera son adjoint. Quels dossiers attendent la TEP ? Parmi les grands chantiers qui attendent la TEP figure notamment le re-positionnement de la SEM, voulu par le plan de transition énergétique, comme le véritable « acteur central » entre la production et la distribution de l’électricité en Polynésie. En avril dernier, les administrateurs de la TEP avaient également décidé de proroger d’un an les contrats d’exploitation du réseau de transport confiés à EDT-Engie jusqu’au 31 mai 2019. Le plan de transition énergétique du Pays prévoit en effet la ré-internalisation de ces missions au sein de la TEP. Enfin, la question de la sortie des 39% d’EDT-Engie du capital de la TEP est toujours en suspens. L’opération est évoquée depuis 2015 et son principe a été accepté par le Pays et par EDT-Engie. Les deux parties ont estimé la valeur de ces parts pour permettre de les céder. Début 2017, l’ancien ministre en charge de l’Energie, Heremoana Maamaatuaiahutapu, avait confirmé l’intérêt de la Caisse des dépôt et consignation (CDC) pour entrer au capital de la TEP, avec une première phase temporaire de rachat des parts d’EDT-Engie par le Pays et la Socredo. Mais depuis, plus de nouvelles de ce dossier. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Tags:électricitétep