Le Conseil économique, social et culturel (CESC) se réunissait jeudi matin en séance plénière pour rendre un avis sur la proposition de loi de Pays tendant à protéger la population en matière d’exposition aux ondes électromagnétiques. Les membres ont rendu un avis défavorable, car certaines dispositions n’étaient pas « cohérentes » selon eux. Notamment celle d’interdire l’implantation d’antennes relais à moins de 300 mètres d’une zone sensible comme une école, une crèche…
La proposition de loi de Pays d’Antonio Perez portait principalement sur une série de recommandations afin de protéger les plus jeunes et les plus sensibles aux ondes électromagnétiques. Notamment celles des téléphones portables ou encore des antennes relais. La proposition préconise donc la distribution automatique d’équipements filaires type kit main-libre aux enfants de moins de six ans. Mais aussi la mise en place d’une politique de sensibilisation sur l’usage de ces appareils. Il est également question de l’institution d’une zone « sensible » de 300 mètres pour l’implantation des antennes relais. Outre le fait que l’on ne dispose pas pour l’instant d’études scientifiques sur les méfaits des ondes électromagnétiques, le CESC trouve cette dernière mesure incohérente. Ils estiment en effet que plus les antennes seront éloignées plus le débit devra être augmenté pour une meilleure réception. Le CESC reste pourtant satisfait du reste de la proposition. Antonio Perez, représentant à l’assemblée, est à l’origine de cette proposition de loi. Il se dit donc « déçu » de l’avis défavorable, mais reste prêt à faire les modifications nécessaires à son texte.