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Après le padel, Phénix veut se lancer dans le pickleball

Six courts de tennis, bientôt quatorze pistes de padel et un projet pour transformer les espaces dédiés au squash en terrains de pickleball. C’est le nouveau pari de l’AS Phénix, qui veut surfer sur ce sport de raquette facile d’accès, venu des États-Unis et très prisé des seniors. 

L’AS Phénix continue de se diversifier. Après avoir inauguré de nouveaux courts de padel, le club de Punaauia veut surfer sur une autre tendance, venue des États-Unis. Il s’agit du pickleball, ou « tennis léger ».

Initialement conçu comme un jeu pour enfants, ce sport est devenu très populaire aux États-Unis : il se pratique en simple ou en double, avec une raquette pleine et une balle en plastique creuse, sur une surface plus réduite qu’au tennis, comparable à celle d’un terrain de badminton (6,1 m x 13,41 m).
Avec des rebonds faibles et des zones où il est interdit de jouer à la volée, ce sport est vanté comme stratégique et dynamique, beaucoup plus facile d’accès et surtout moins exigeant physiquement que le tennis ou le badminton.

Avec près de 35 millions de joueurs aux États-Unis, dont 8,5 millions de pratiquants réguliers, le pickleball gagne peu à peu d’autres horizons : la Fédération française de tennis l’a intégré à ses disciplines en janvier 2024, comme le padel avant lui. Un engouement qui n’a pas échappé à Alain Siu. Le président de Phénix a constaté « que c’était le sport avec la progression la plus rapide aux États-Unis ». Et bien qu’avides de dépaysement au moment de visiter le fenua, les touristes américains restent demandeurs de ce genre d’activité pendant leurs vacances. « On est approché par le Paul Gauguin. Je travaille aussi à Bora Bora, j’entends énormément ‘’pickleball, pickleball’’, ils en sont très friands.»

Le club va donc prochainement intégrer cette discipline à son programme. Ce qui nécessitera quelques sacrifices : exit les courts de squash, qui seront ouverts pour faire place aux terrains de pickleball. Une transformation qui aura lieu « dès que le Pays aura fini son bâtiment de squash à la Fautaua pour les Jeux du pacifique 2027 ». Outre les touristes, les adhérents du club sont aussi ciblés, particulièrement « ceux d’un certain âge », sourit Alain Siu. « Chez nous, à la cinquantaine, la soixantaine, je crois que beaucoup tournent en rond, donc on va tester ça, sur des terrains à l’abri, puisque les courts de squash avaient déjà un toit ».

Deux terrains pour le moment, « mais on peut en rajouter encore » souligne le dirigeant, qui ambitionne également de « doubler la capacité du parking », face à une affluence croissante, le club comptant déjà douze – bientôt quatorze – pistes de padel et six courts de tennis.

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