ACTUS LOCALES Après le spectacle des Perséides, la folle chasse aux débris de météorites Europe1 2023-08-14 14 Août 2023 Europe1 Ce week-end signait le pic d’activités des habituelles étoiles filantes du mois d’août, avec 70 à 110 étoiles filantes par heure. Des corps célestes qui deviennent parfois des météorites et qui se vendent parfois très cher, comme 2023CX1, météorite au destin hors du commun, raconte notre partenaire Europe 1. Cette année, la Lune ne vient pas gêner les Perséides, les habituelles étoiles filantes d’août. Ce week-end, les passionnés d’astronomie ont levé les yeux pour observer entre 70 à 110 étoiles filantes par heure. Des corps célestes qui deviennent parfois des météorites, objets qui cristallisent de nombreuses convoitises. Le 13 février dernier, un astéroïde découvert à 220 000 km de la Terre entre dans l’atmosphère et se fragmente en morceaux au-dessus de la Normandie. Son nom, 2023CX1. Jusqu’à 2 000 euros le gramme de météorite Les calculs du point de chute sont diffusés sur Internet. Top départ d’une course contre-la-montre entre les chasseurs de météorites du monde entier. « Une recherche de météorites, c’est retrouver un petit morceau de caillou noir dans les champs, sur l’herbe. Et donc avec le temps, la météorite va vite se dégrader ou même s’enfouir et donc on va perdre sa trace », explique Sylvain Bouley, président de la société astronomique de France. Des Français trouvent la première pierre, mais des Américains la plus grosse : 143 grammes, la taille d’une mandarine. Destination le Wisconsin pour y être découpée et revendue, car la météorite, c’est un marché. « De 1 euro le gramme, une très grosse pierre pour pas très chère, jusqu’à des météorites martiennes qui vont s’envoler jusqu’à 1 000 ou 2 000 euros le gramme », complète le passionné. Mais c’est alors que pour sauver ce bijou galactique, Bill Bungay, producteur de cinéma américain, négocie son rachat. Retour express en Métropole pour le précieux caillou, prêté au muséum d’histoire naturelle de Paris pour cinq ans. À noter tout de même qu’aucune loi ne dit qui est le propriétaire d’une météorite tombée sur le sol français. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)