Le conseil des ministres a acté le lancement de l’élaboration ou de la révision des plans généraux d’aménagement de trois nouvelles communes.
Depuis l’adoption en 2020 du Schéma d’aménagement général de la Polynésie française (SAGE), toute commune de plus de 1 000 habitants doit se doter d’un Plan général d’aménagement compatible avec le SAGE. Mahina a révisé le sien, Papeete et Pirae ont commencé la démarche de révision, et Faa’a qui n’en avait pas a lancé l’élaboration du sien. Trois nouvelles communes ont récemment délibéré pour une révision de leur PGA : Arue, Nuku Hiva et Ua Pou.
Arue, des règles d’urbanisme qui datent de 1965
À Arue, les études d’élaboration du PGA avaient été ordonnées à plusieurs reprises sans que ces démarches n’aboutissent. Ainsi, encore aujourd’hui, c’est le plan directeur d’urbanisme élaboré en 1965 qui fait office de règles à construire sur la commune. Par délibération du Conseil municipal le 19 octobre 2021, la commune de Arue confirme sa volonté de se doter d’un document d’aménagement et sollicite le lancement des études d’élaboration du PGA de la commune. Les objectifs affichés dans la décision du Conseil municipal sont de cadrer et contraindre l’évolution territoriale de la commune suite à l’observation, ces dernières années, d’une urbanisation rapide qui a engendré quelques problématiques liées à l’absence d’outils réglementaires.
Nuku HIva, pour coller aux règles de l’Unesco
À Nuku Hiva, le PGA avait été révisé dernièrement en 2016. Cependant, outre la mise en compatibilité de celui-ci avec le SAGE, la commune a souhaité apporter quelques modifications sur des emprises réservées, sur des surfaces agricoles, et sur plusieurs zones d’équipement. Enfin, ce PGA révisé intègrera pleinement des prescriptions relatives au classement en cours des îles Marquises au patrimoine mondial de l’Unesco.
À Ua Pou, le PGA avait été élaboré en 2007 et n’avait pas encore été révisé. Outre la problématique du classement de l’Unesco qui est identique à celle mise en avant pour la commune de Nuku Hiva, de nombreux points nécessitaient une mise en révision, outre celui de la compatibilité avec le SAGE, comme par exemple les emprises réservées à lever et les nouvelles emprises à poser, la simplification du zonage notamment quant à la constructibilité des parcelles, ou l’organisation du développement dans les baies et fonds de vallées.
Avec communiqué