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« Assez souvent, on limite l’orgasme féminin au clitoris »

Sur Europe 1, la journaliste scientifique Élisa Brune et l’ex-actrice X, Ovidie, ont évoqué l’orgasme féminin.

INTERVIEW –49%. C’est le nombre de Françaises qui ont éprouvé des difficultés à atteindre l’orgasme ces douze derniers mois, selon une enquête Ifop publiée en décembre dernier. Dans Il n’y en a pas deux comme elle vendredi, la journaliste scientifique Élisa Brune et la féministe ex-actrice X, Ovidie, ont évoqué les multiples moyens pour atteindre le septième ciel.

Les petits chemins de traverse. Dans son ouvrage Labo Sexo, la journaliste Élisa Brune explique qu’il existe deux types d’orgasmes, physique et psychique. « La capacité du cerveau à atteindre cet état orgasmique est souvent relié à la stimulation génitale, mais pas toujours », précise-t-elle. Cou, oreilles, voix, seins et même la parole, sur la grande autoroute qui mène à l’orgasme, il existe « des petits chemins de traverse », indique Élisa Brune.

« Ce n’est pas comme ça qu’on atteint l’orgasme ». Un constat que partage Ovidie, ancienne actrice X. « Assez souvent, on limite l’orgasme féminin au clitoris », explique-t-elle, « alors qu’on peut avoir des orgasmes juste avec une stimulation mammaire, en dormant ». Le retard pris par les femmes en matière d’orgasme est, selon elle, dû aux inégalités hommes-femmes qui touchent la société. « La jouissance a été pendant longtemps une affaire d’hommes, scénarisée par les hommes. (…) Ce n’est pas comme ça qu’on atteint l’orgasme », affirme Ovidie.

Une inégalité qu’elle retrouve dans la pornographie, où « les films sont un continuum des rapports hommes-femmes dans la société ». Selon elle, les quelques films qui s’inscrivent à l’inverse de cette tendance inégalitaire représentent malheureusement « une niche de la pornographie ».

Source : Europe1

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