Le bilan des assises de la Santé a été présenté jeudi dernier aux parties prenantes et aux ministres de la Santé et de l’Économie, annonce un communiqué de la présidence. Elles ont eu lieu le mois dernier et ont permis de formuler des préconisations lors de tables rondes thématiques qui doivent amener entre autres à une « amélioration de l’offre et au renforcement des capacités de notre système de santé ».
C’était déjà jeudi dernier : les parties prenantes des Assises de la santé, organisées par le Pays et lancées en mai, se sont rassemblées pour en dresser le bilan. L’objectif de fond était de redéfinir les politique de santé, confrontées à plusieurs défis comme l’explique la présidence dans ses communiqués : prendre en compte la réalité de la population – vieillissement et maladies « comportementales » non transmissibles – et aboutir à une meilleur maîtrise des dépenses.
Au cours des échanges étalés en plusieurs rendez-vous, « les représentants des professions médicales et structures de santé, ainsi que les représentants des partenaires sociaux » ont pu formuler des préconisations lors de chaque table ronde : « prévention, numérisation et partage des données de santé, complémentarité des secteurs publics et privés de la santé, gestion performante des évacuations sanitaires inter-iles », ou encore « réorganisation des évasans urgentes ». Le communiqué précise que « l’amélioration de l’offre et un renforcement des capacités de notre système de santé (…) devra s’appuyer sur des structures supplémentaires ou réhabilitées ».
Le patient responsable, et le Pays aussi
D’une part « la responsabilisation des patients » a été soulignée lors des débats, et « en première ligne » celle des patients atteints de maladies chroniques non transmissibles – diabète, obésité, goutte – qui pèsent lourd dans les dépenses de santé du Pays. D’autre part « l’intervention de la puissance publique a été sollicitée pour renforcer la réglementation sur les produits et aliments nocifs pour la santé, et notamment sur le sucre entrant dans la composition de nombreux aliments ».
Le communiqué de la présidence se conclut sur « la nécessité d’instituer des rendez-vous réguliers, pour assurer une information continuelle des parties prenantes ». Mardi 26 au matin, le ministre de l’Économie, Yvonnick Raffin, présentera pour sa part sa réforme de la PSG au Cesec.
Avec communiqué.