Le président français a réitéré jeudi soir sa volonté d’empêcher l’exécution du Français Serge Atlaoui, condamné à mort en Indonésie.
François Hollande maintient la pression sur l’Indonésie. Le président français a affirmé jeudi qu’il fallait « tout faire jusqu’au dernier moment » pour que l’exécution de Serge Atlaoui, condamné à mort en Indonésie pour trafic de drogue, n’ait pas lieu. « L’abolition de la peine de mort est pour nous un principe essentiel », a-t-il souligné lors d’une conférence de presse à l’issue d’un sommet européen. « Pour Serge Atlaoui la mort ne peut pas être la sanction », a ajouté la chef de l’Etat.
Donald Tusk, le président du Conseil européen, s’est lui aussi exprimé sur cette question. « L’Union européenne est totalement opposée à la peine de mort. Cela ne peut pas être une réponse au trafic de drogue », a-t-il déclaré. « Je fais référence à M. Atlaoui, le citoyen français qui a été condamné par les autorités indonésiennes », a-t-il ajouté.
Accusé de trafic de drogue, Serge Atlaoui, artisan soudeur de 51 ans originaire de la région de Metz (nord-est de la France) et père de quatre enfants, risque d’être fusillé prochainement et pourrait être le premier Français à être exécuté depuis près de 40 ans.Il a toujours clamé son innocence, affirmant qu’il n’avait fait qu’installer des machines industrielles dans ce qu’il croyait être une usine d’acrylique, qui abritait en réalité une fabrique clandestine d’ecstasy.
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Source : Europe 1