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ATN dément réfléchir à un vol direct Papeete-Paris

© Pascal Bastianaggi

Air Tahiti Nui a démenti mardi matin les informations d’Airways Magazine qui annonçait une réflexion en cours chez ATN sur un vol ultra-long courrier direct entre Papeete et Paris.

Le directeur général d’ATN, Mathieu Bechonnet, a démenti, mardi 29 janvier dans un communiqué envoyé par courriel aux médias, les propos prêtés à son P-dg Michel Monvoisin par Airways Magazine au sujet d’une réflexion en cours sur un vol direct Papeete-Paris.

« Suite aux informations publiées par Airways Magazine, je souhaite apporter un démenti formel sur le fait qu’un vol PPT-CDG en direct était sérieusement à l’étude par la compagnie avec le Boeing 787-9. Un correctif sera également  dans ce sens demandé à d’Airways Magasine. Cette information reprise lors d’une interview réalisée avec le PDG de la compagnie est incorrecte, le B787-9 ne disposant en effet pas des performances opérationnelles suffisantes pour réaliser un tel vol. »

« La priorité reste la bonne transition de l’A340 vers le B787 »

En substance, un vol de  20 heures entre Tahiti et Paris ne sera pas à l’ordre du jour avant longtemps. « La compagnie suit le développement intéressant du concept d’Ultra Long Range, qui reste pour l’instant très exclusif à très peu d’appareils et de routes. La priorité du moment pour Air Tahiti Nui reste celle de la bonne transition de l’A340 vers le B787, le développement de notre offre commerciale et d’autres évolutions sur les partenariats interlignes », poursuit Mathieu Bechonnet dans son mail.

Dans cette interview publiée le 23 janvier par Airways Magazine, Michel Monvoisin et Mathieu Bechonnet avaient répondu au magazine spécialisé. Michel Monvoisin avait déclaré, en anglais, au sujet des nouveaux Boeing Dreamliner de la compagnie : « Cet avion nous permettrait de faire un vol sans escale de Tahiti à Paris. Nous battrions le vol actuel Singapour-Newark en termes de temps et de distance. Nous y réfléchissons réellement. L’escale à Los Angeles n’est pas vraiment confortable pour nos passagers français. »

Au téléphone mardi matin, Michel Monvoisin parle d’une  « erreur d’interprétation ou de traduction d’Airways Magazine ». « Oui, nous suivons l’évolution des ultra-longs courriers, mais évidemment le 787-9 ne le permet dans notre configuration. »