Il s’agira d’aller chercher  jusqu’à 26 tonnes de fret chaque semaine en Nouvelle-Zélande, où la stratégie « Covid Free » a beaucoup nui aux exportations ces derniers mois. C’est bien sûr l’alimentaire, et notamment le frais qui est attendu par les importateurs polynésiens. Si le bœuf n’est pas très abondant, ces dernières semaines sur le marché kiwi, beaucoup d’autres produits, côté viande ou légumes, peuvent être concernés. La Nouvelle-Zélande sert aussi fréquemment de point de transit pour des marchandises venues d’Australie ou d’Asie vers la Polynésie. Dans l’autre sens, ce sont 11 tonnes hebdomadaires qui pourraient être envoyées vers Auckland. Les exportations polynésiennes, comme la perle ou le poisson pourraient en profiter, mais il s’agira, là aussi, pour beaucoup de marchandises qui transiteront par Papeete depuis les États-Unis ou l’Europe.

« Une reconnaissance de sérieux »

« Ce marché remporté par Air Tahiti Nui est une nouvelle reconnaissance du sérieux et du professionnalisme de notre compagnie dans un contexte de crise majeure du secteur de l’aérien, saluait ce matin le président Édouard Fritch dans un communiqué. C’est aussi la traduction concrète des accords signés entre nos deux Pays en 2018 qui reflète la bonne santé de nos relations diplomatiques ». La ministre du Tourisme, en charge des transports internationaux, Nicole Bouteau, a également accueilli cette nouvelle avec enthousiasme: « Cette reprise des échanges avec nos cousins du Pacifique est une bonne nouvelle et permet d’espérer une poursuite progressive avec le transport des passagers. »