Le procureur de Paris, François Molins, a fait un point sur l’enquête, vendredi à 23 heures.
L’INFO. L’affaire des deux prises d’otages est loin d’être terminée pour la justice. C’est ce que le procureur de Paris, François Molins, a rappelé lors de sa conférence de presse, vendredi soir vers 23 heures. Après les attaques jihadistes à Paris et en Seine-et-Marne, seize gardes à vue ont été engagées et prolongées. Vendredi soir, il n’en reste plus que cinq.
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Saïd Kouachi avait été « légèrement blessé au cou » par un « tir de riposte ». Le procureur a également apporté quelques précisions sur le déroulé des faits. Il a notamment assuré que que Saïd Kouachi, un des deux auteurs présumés de l’attentat contre Charlie Hebdo, avait été « légèrement blessé au cou » par un « tir de riposte » d’un gendarme vendredi matin, avant le début du siège.
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Coulibaly a « menacé d’abattre tous les otages ». De son côté, Amedy Coulibaly, proche des frères Kouachi, a été formellement identifié par son ADN retrouvé sur une cagoule perdue sur les lieux d’une fusillade jeudi à Montrouge, dans laquelle une policière municipale avait été tuée. Lors de la prise d’otages dans une supérette casher de l’est de Paris, vendredi, il a « menacé d’abattre tous les otages » qu’il retenait et avait « piégé » le magasin », a précisé le procureur, avant d’ajouter que la compagne d’Amedy Coulibaly, Hayat Boumeddiene, est « toujours recherchée ».