FAITS DIVERSINTERNATIONAL Attentats de Paris : 80 cellules d’islamistes radicaux fouillées Europe1 2015-01-26 26 Jan 2015 Europe1 © AFP © AFP Des téléphones portables, des cartes SIM et des chargeurs ont été découverts par les surveillants. Notamment chez Djamel Beghal, le mentor des Kouachi et de Coulibaly. C’est l’un des terreaux identifiés de radicalisation des djihadistes français. La prison est désormais soumise à une surveillance plus resserrée. Depuis les attentats de Paris, l’administration pénitentiaire a fouillé près de 80 cellules de détenus identifiés comme islamistes radicaux, comme le révélait RTL lundi. Résultat : les surveillants ont retrouvé des téléphones portables, des cartes SIM, et des chargeurs, y compris chez des individus particulièrement surveillés. >> LIRE AUSSI – Radicalisation en prison : « des bombes à retardement » Un portable chez Djamel Beghal, mentor des Kouachi. C’est le cas par exemple dans la cellule de Djamel Beghal, le mentor des frères Kouachi et d’Amedy Coulibaly, qui a été fouillée dès le 9 janvier, soit deux jours après la tuerie de Charlie Hebdo. On y a trouvé un téléphone portable. La justice cherche désormais à établir si ce téléphone a servi dans les jours précédents les attentats, et notamment s’il a été utilisé pour entrer en contact avec les terroristes. Dans les cellules de plusieurs autres détenus identifiés comme islamistes radicaux, on a aussi retrouvé des cartes SIM et des clés USB. A chaque fois, ces découvertes font l’objet d’une enquête. >> LIRE AUSSI – Prison : vers l’isolement des détenus radicaux ? Une liste prioritaire sur les 160 radicaux identifiés. Cette vaste opération n’est pas une première. Des fouilles aléatoires sont menées très régulièrement en détention. Mais depuis 15 jours, l’administration pénitentiaire a donné des consignes. Une liste prioritaire parmi les 160 détenus identifiés comme islamistes radicaux a ainsi été dressée. Parmi eux, on retrouve donc Djamel Beghal, mais aussi le leader de Forsane alizza, un groupuscule démantelé peu après l’affaire Merah, ou encore Rachid Ramda, le cerveau des attentats de 95 dans le RER parisien. >> LIRE AUSSI – Radicalisation en prison : le nombre des aumôniers en question Source : Europe1 Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)