INTERNATIONALSOCIÉTÉ Attentats : le film d’une cérémonie historique aux Invalides Europe1 2015-11-27 27 Nov 2015 Europe1 © AFP Philippe Wojazer François Hollande a présidé vendredi matin dans la cour des Invalides une cérémonie d’hommage aux 130 morts et 352 blessés des attentats du 13 novembre à Paris. Une cérémonie entre émotion et solennité. L’ESSENTIEL – Une première à la hauteur du drame. Pour la première fois de l’histoire de France, les Invalides ont accueilli vendredi matin une cérémonie d’hommage national à des victimes civiles. L’émotion et la solennité ont marqué ce rendez-vous d’environ une heure dans cet endroit chargé d’histoire où se sont pressés officiels et proches des victimes. Outre le discours très fort du président de la République, la cérémonie a été marquée par le long énoncé des noms des 130 victimes des attentats et par la musique, omniprésente. >>> Revivez, minute par minute, la cérémonie : 11h25. Au son de Va, pensiero, de Verdi, la cour des Invalides se vide peu à peu. La cérémonie d’hommage national, sobre et solennel, est terminée. 11h21. François Hollande quitte, seul, la cour des Invalides. 10h17. Une nouvelle Marseillaise. A l’issue du discours de François Hollande, une nouvelle Marseillaise emplit la cour des Invalides, interprétée par les chanteurs de l’Académie de l’Opéra de Paris, le Choeur de l’Armée française accompagné par l’orchestre de la Garde républicaine. 11h16. « Le visage de la France ». « Cette génération est devenue aujourd’hui le visage de la France », conclut le président de la République. « Ceux qui sont tombés le 13 novembre incarnaient nos valeurs, et notre devoir est plus que jamais de les faire vivre. Nous ne céderons ni à la peur, ni à la haine. Et si la colère nous saisit, nous la mettrons au service de la calme détermination à défendre la liberté », avait auparavant déclaré le président de la République. .@fhollande : "Je salue cette génération nouvelle, lucide et entreprenante" #Hommagenational https://t.co/5PHpoySjcj — Europe 1 (@Europe1) November 27, 2015 10h10. « Nous ne changerons pas ». « Nous mènerons ce combat jusqu’au bout et nous le gagnerons », poursuit le chef de l’Etat. « Je vous l’affirme ici, nous ne changerons pas ! Nous serons unis sur l’essentiel. Face aux terroristes, « la France restera elle-même, telle que les disparus l’avaient aimée, et telle qu’ils auraient voulu qu’elle demeure. (…) Nous multiplierons les chansons, les concerts, les spectacles, nous continuerons à aller dans les stades. Nous ne céderons ni à la peur, ni à la haine. » Je vous l’affirme ici, nous ne changerons pas ! 11h05. « Je vous promets solennellement que la France mettra tout en œuvre pour détruire l’armée des fanatiques qui a commis ces crimes », affirme François Hollande. « A vous tous, je vous promets solennellement que la France mettra tout en oeuvre pour détruire l’armée des fanatiques qui ont commis ces crimes, qu’elle agira sans répit pour protéger ses enfants. Je vous promets aussi que la France restera elle-même, telle que les disparus l’avaient aimée, et telle qu’ils auraient voulue qu’elle demeure », a déclaré, la voix grave, le président de la République. 11 heures. « Cause folle et Dieu trahi ». Le président de la République commence à prononcer son discours. « Dans un acte de guerre organisé de loin et froidement exécuté, une horde d’assassins a tué 130 des nôtres et en a blessés des centaines au nom d’une cause folle et d’un Dieu trahi. Aujourd’hui, rassemblée, la Nation pleure ses victimes », a déclaré le chef de l’Etat dans la cour d’honneur de l’hôtel des Invalides. 10h56. Une minute de recueillement suit la liste des 130 victimes des attentats. Un silence s’installe dans la cour des Invalides. 10h46. Le nom des victimes égrené. Pendant de longues et poignantes minutes, le prénom, le nom et l’âge des 130 victimes sont égrenés. Une longue liste qui permet de prendre concrètement la mesure de l’horreur qui a frappé la France le 13 novembre dernier. Le public s’est levé pour cet instant particulièrement solennel. 10h41. Yael Naïm, Camelia Jordana et Nolwenn Leroy entonnent Quand on a que l’amour, de Jacques Brel, alors que sur l’écran géant installé dans la cour des Invalides, les photos des 130 victimes défilent. Après ce moment bouleversant, la cantatrice Natalie Dessay entame Perlimpinpin de Barbara, accompagné du seul piano. Nolwenn Leroy, Camelia Jordana et Yael Naïm...par Europe1fr Nathalie Dessay interprète "Perlimpinpin" de...par Europe1fr 10h35. Après la Marseillaise, le président de la République passe en revue la Garde républicaine puis s’installe sur une chaise, devant la tribune réservée aux invités. 10h33. François Hollande pénètre dans la cour d’honneur des Invalides. Dans un silence impressionnant, le président de la République pénètre dans la cour d’honneur des Invalides, une entrée qui marque le début officiel de la cérémonie. Puis la première Marseillaise est jouée. François Hollande seul devant la classe politique #hommagenational pic.twitter.com/I5b9soVu3k — Marguerite Lefebvre (@MargueriteLef) November 27, 2015 10h25. Alors que l’orchestre de la Garde nationale joue des morceaux de Bach, Beethoven et Mahler, la quasi-totalité des invités a pris place sur l’estrade. Les visages sont graves, et l’émotion palpable. 10h19. Des proches des victimes arrivent aussi aux Invalides. Sandra a perdu son frère, Gilles, dans le Bataclan. Elle est arrivée avec sa maman qui ne peut pas parler. Elles ont hésité avant de venir avant d’estimer que c’était nécessaire et primordial. « Chacun est dans son deuil. On retrouve des personnes qui vivent la même chose. On a beaucoup de témoignages de soutien », affirme la jeune femme au micro d’Europe 1. Jean-François est un rescapé du Bataclan. Il mesure sa chance après avoir vécu l’horreur. « J’ai l’usage du bras droit pour l’instant. Je relativise beaucoup. J’ai vu beaucoup de personnes mourir sur mes jambes. Je suis resté allongé longtemps. Beaucoup de monde est mort autour de moi. Moi je suis content de pouvoir encore parler aujourd’hui », réagit-il. Cécile était dans un bar, près du Bataclan, elle a vu les victimes affluer le soir du drame. « Ça va me permettre de tourner définitivement la page. Pour tous les gens que j’ai vu dans ce bar, je suis obligée et honorée d’être présente », commente-t-elle. Pour tous les gens que j’ai vu dans ce bar, je suis obligée et honorée d’être présente 10h15. De très nombreuses personnalités politiques arrivent peu à peu dans la cour d’honneur des Invalides. Valéry Giscard d’Estaing, ancien président de la République, Alain Juppé, Jean-Pierre Raffarin, François Fillon, Lionel Jospin, anciens Premier ministre, Jean-Louis Debré, président du Conseil constitutionnel, et tous les membres du gouvernement notamment. 10h10. Europe 1, qui propose une édition spéciale entre 10 heures et midi, s’est associée à la cérémonie en ornant sa façade de bleu, blanc rouge. Bleu Blanc Rouge #FiersDeLaFrance pic.twitter.com/k0xyIDgena — Thomas Joubert (@tomjoubert) November 27, 2015 10h07. Les invités commencent peu à peu à remplir l’immense tribune échafaudée tout le long de la cour des Invalides. Près de 2700 places assises sont installées. Daniel Psenny, journaliste du Monde blessé en venant au secours d’un homme blessé est sur place : Silence et émotion dans la cour des Invalides. pic.twitter.com/45uPymrgVq — Daniel Psenny (@psenny) November 27, 2015 10h01. François Hollande a invité tous les Français à se joindre à cet hommage national en pavoisant leur domicile avec le drapeau tricolore dont le gouvernement a mis en ligne une version « haute définition » pour que tous ceux qui n’en possèdent pas puissent l’imprimer et l’afficher. De nombreux responsables politiques ont annoncé leur intention de suivre ce mot d’ordre, parmi lesquels Jean-Christophe Cambadélis (PS), Valérie Pécresse et Nathalie Kosciusko-Morizet (Les Républicains), Marine Le Pen (FN) et Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France). Le recteur de la grande mosquée de Paris Dalil Boubakeur a appelé pour sa part tous les imams de France à s’associer vendredi à une « prière solennelle » en hommage aux victimes. La France pavoise aussi sur les réseaux sociaux https://t.co/8nXbpZLumT #hommagenational #FiersdelaFrance #drapeaux pic.twitter.com/osTRaAel8H — Europe 1 (@Europe1) November 27, 2015 9h58. Près de 2.000 personnes seront rassemblées sur une estrade installée dans la cour des Invalides. Un grand nombre d’entre elles sont des proches des victimes, mais aussi des blessés, des rescapés et des « héros » de la soirée du 13 novembre, qui ont ouvert leur porte, leur fenêtre, et prodigué les premiers soins aux blessés. De nombreuses personnalités politiques seront aussi présentes, tels que Nicolas Sarkozy, en sa qualité d’ancien président de la République et leader des Républicains, le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis ou encore Marine Le Pen, présidente du FN. 9h51. La cérémonie prendra fin avec une nouvelle Marseillaise. 9h46. Aux alentours de 11 heures, François Hollande prononcera un discours d’une vingtaine de minutes. Fait rarissime, les président de la République a rédigé lui-même son allocution. Il compte y rendre hommage à la jeunesse, à toute une génération qui a été frappée au coeur par les terroristes. Il célèbrera aussi une façon de vivre à la française, que Daech a voulu détruire. 9h41. Trois chanteuses, Camelia Jordana, Nolwenn Leroy et Yaël Naïm devraient chanter Quand on a que l’amour, la chanson de Jacques Brel, entre 10h30 et 11 heures. 9h34. A son arrivée dans la cour des Invalides, François Hollande passera en revue la Garde républicaine. Une Marseillaise sera ensuite jouée par l’orchestre de la Garde républicains, puis le nom des 130 victimes sera égrené. 9h25. Avant l’entrée du président de la République, prévue à 10h30 précises, le détachement de la Garde nationale, qui rendra les honneurs militaires aux 130 victimes, se met en place dans la cour des Invalides. Source : Europe1 Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)