Le Conseil de Paris se tient ce mardi dans une ambiance électrique, en raison des nombreuses critiques qui s’abattent sur la maire, Anne Hidalgo, depuis son voyage polémique en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie, mêlant motifs personnels et professionnels. Les élus de droite de la capitale s’apprêtent à réclamer des comptes à l’édile.
Tension palpable au Conseil de Paris ce mardi. Les élus de droite de la capitale comptent bien demander des comptes à la maire Anne Hidalgo, dans l’œil du cyclone depuis son voyage polémique en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie où se sont mêlés motifs personnels et professionnels.
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Une escapade de trois semaines, encore dans tous les esprits, notamment dans celui de Rachida Dati. La maire du 7e arrondissement a décoché sa première flèche en début d’après-midi. Alors qu’elle critiquait le budget de l’an dernier, qualifié d’insincère, elle en a profité pour dénoncer l’opacité supposée du voyage d’Anne Hidalgo dans le Pacifique.
Anne Hidalgo dénonce le « Dati show »
« Il y a, dans votre attitude, comme vous le démontrez à chaque Conseil de Paris d’ailleurs, votre désinvolture. C’est la même qui vous coûte très cher, si l’on peut dire, dans le cadre de votre voyage alibi à Tahiti, dont on apprend encore ce (mardi) matin que vous avez bénéficié d’un hélicoptère alors même que vous faisiez croire que vous étiez en train de faire du vélo sur une piste cyclable parisienne », a dénoncé l’opposante à la maire de Paris.
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Rachida Dati réclame ainsi l’intégralité des justificatifs de ce déplacement. De son côté, Anne Hidalgo dément fermement avoir pris un quelconque hélicoptère et dénonce le « Dati show ». « Vos insinuations, vos attaques permanentes… Vous avez convoqué la presse pour qu’il y ait un show. Mais le Dati show s’est un peu calmé parce que la beauté de la démocratie, c’est qu’il y ait des différences et des projets qui s’affrontent démocratiquement et ensuite les électeurs tranchent. En l’occurrence, ça fait quand-même depuis 20 ans qu’il tranche en dehors de ce que vous leur proposez », a tonné Anne Hidalgo.