Les aéronefs ont été aperçus au-dessus de la capitale en différents points, notamment près de l’ambassade des États-Unis.
Au moins cinq drones ont été aperçus dans la nuit de lundi à mardi survolant différents endroits de Paris, entre minuit et six heures du matin. Leurs pilotes n’ont pas été interpellés, mais ce fait est pris « très au sérieux » par les autorités, selon les informations recueillies par Europe 1.
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Le premier repéré près de l’ambassade des États-Unis. Le premier drone a été aperçu par des policiers parisiens qui montaient la garde près de l’ambassade des États-Unis peu après minuit. Il s’agit de petits aéronefs comparables aux engins que l’on peut acheter dans le commerce, de petits drones lumineux de 50cm de gabarit avec une hélice.
D’autres survols vers la Concorde, la Tour Eiffel et les Invalides. Selon nos informations, le premier appareil a pu tournoyer et s’approcher jusqu’à 100 mètres d’altitudes au dessus de l’ambassade des États-Unis, près de la place de la Concorde. Plus tard dans la nuit, vers 5 heures du matin, la police a repéré quatre autres engins, encore vers la Concorde, mais aussi du côté de la Tour Eiffel et des Invalides. Plusieurs services de police ont été mobilisés afin de trouver et d’identifier le ou les pilotes de ces drones. En vain. Les appareils reste également introuvables.
La gendarmerie des transports aériens et la PJ saisies de l’enquête. Concernant le survol de l’ambassade des Etats-Unis, les investigations ont été confiées à la section de recherche de la gendarmerie des transports aériens (GTA). La police judiciaire parisienne a, elle, été chargée des autres survols.
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L’Élysée survolé en janvier. Dans la nuit du 19 au 20 janvier dernier, un drone avait survolé l’Elysée « pendant quelques secondes ». Le parquet de Paris avait ouvert une enquête pour « conduite d’un aéronef non conforme avec les règles de sécurité » et les investigations confiées à la section de recherche de la gendarmerie des transports aériens.
Cette vague de survols fait écho à une première « envolée de drones » au-dessus de différentes centrales nucléaires françaises depuis le mois d’octobre.
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