ACTUS LOCALESÉCONOMIETRANSPORTS Au port autonome, le « guichet unique » Fetia sera opérationnel en juin Caroline Perdrix 2024-03-18 18 Mar 2024 Caroline Perdrix ©CP/Radio1 Le système informatique Fetia, sur lequel le Port autonome travaille depuis 2018, sera opérationnel en juin prochain pour faciliter le transit international des marchandises, a annoncé le ministre Jordy Chan, en charge des transports maritimes. Le mois prochain, quelques opérateurs procèderont aux derniers tests de ce « guichet unique », dont l’utilisation sera ensuite obligatoire. Après l’avoir fait valider la semaine dernière par le comité consultatif, le ministre des Grands travaux en charge notamment des transports maritimes, Jordy Chan, a annoncé ce lundi que le système Fetia, ou « Fenêtre unique du terminal de commerce international agréée », serait opérationnel en juin prochain. Cette plateforme informatique « permettra de dématérialiser et de simplifier toute la procédure concernant ce passage », explique Jordy Chan qui a travaillé sur ce projet lorsqu’il était directeur adjoint du Port autonome. Depuis que nous avons été nommés nous avons mis un point d’honneur à finaliser ce développement. » https://www.radio1.pf/cms/wp-content/uploads/2024/03/FETIA-01-JORDY-CHAN.wav Sur Fetia, tous les intervenants – agents maritimes, acconiers, transitaires, phytosanitaire, douanes, et transporteurs locaux – pourront saisir les informations concernant un chargement, téléverser les documents afférents, et voir l’avancement de la procédure en temps réel. Autre avantage, selon un communiqué de la présidence diffusé la semaine dernière, « Il donnera aux autorités (Direction des douanes, Direction de la biosécurité, Port autonome de Papeete) l’accès au suivi en temps réel de l’état des marchandises, améliorant ainsi leurs inspections en permettant de sélectionner les marchandises à contrôler. » Ce logiciel, déjà déployé dans beaucoup de ports du monde, notamment en Nouvelle-Calédonie, a donné lieu à de bons retours d’expérience, dit le ministre : « Ce que nous estimons c’est qu’en Polynésie, ça permettra d’économiser a minima une demi-journée de travail par ‘ligne de travail’ (unité d’expédition, ndr) », assure Jordy Chan. Cette plateforme informatique pour la Polynésie est dans les tuyaux depuis 2018. Son coût total – achat des licences et adaptation au contexte local – est d’environ 412 millions de Fcfp. Mise en production depuis 2019, son développement a étré ralenti par la question de l’interconnexion avec Fénix, le système de dédouanement. D’après le Port autonome, « Ils (les douanes) ont mis près d’un an à stabiliser leur application, l’interconnexion n’était donc pas leur première priorité. » Avec la mise en service de Fetia et sa connexion au système douanier, les usagers du Port autonome n’auront donc plus à saisir deux fois leurs documents. Un gain de temps pour tous, mais aussi un gain de traçabilité. Les derniers tests seront conduits durant trois semaines au mois d’avril avec différents acteurs du port, avant la généralisation de Fetia en milieu d’année. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)