ACTUS LOCALESPOLITIQUE Avant l’ONU, Temaru donne une conférence à l’université Columbia Antoine Samoyeau 2018-10-08 08 Oct 2018 Antoine Samoyeau © Tavini Alors que la commission de l’ONU en charge de la décolonisation doit étudier le dossier polynésien ce mardi à New York, Oscar Temaru a été invité vendredi, par l’université Columbia, à s’exprimer sur l’impact des essais nucléaires en Polynésie. « L’impact sur la santé, l’environnement, et plus généralement sur la société polynésienne, des trente années d’expérimentations nucléaires de l’État français ». C’est l’intitulé de la conférence qu’Oscar Temaru a donnée, à l’invitation de l’université Columbia, vendredi 5 octobre à New York. Cette conférence est intervenue quatre jours avant la réunion ce mardi de la commission des Nations Unies en charge des questions de décolonisation, au siège de l’ONU à New York. « Les nombreux étudiants, chercheurs, professeurs de Columbia, le corps académique, les représentants de la communauté scientifique et les média, qui avaient été invités, ont qualifié cette conférence de « eye opener » particulièrement sur la destruction d’un système économique et social auquel s’est substitué un système de rentes coloniales habilement camouflé par un soit disant statut d’autonomie », écrit le leader indépendantiste dans un communiqué. Il était accompagné de Moetai Brotherson, Valentina Cross et Richard Tuheiava pour ce rendez-vous. Oscar Temaru prévoit « des annonces » à l’ONU Oscar Temaru s’est aussi exprimé lors d’une conférence de presse à New York au sujet des « conditions d’indemnisations des victimes des essais nucléaires », de sa « stratégie en matière d accession à l’indépendance ». Le leader du Tavini huira’atira promet « des annonces à ce sujet devant la quatrième commission de l ONU, les 9 et 10 octobre ». Le communiqué de la délégation indépendantiste conclut : « Il faudra bientôt que l’État Français accepte enfin l’évidence de la réinscription, et se rende compte que jouer les ventriloques absents au travers de l’actuel gouvernement polynésien ne fait que ternir son image au sein d’une institution dont il est l’un des fondateurs. Le président Macron ne peut pas, à chacun de ses discours à l’ONU, célébrer les vertus du multilatéralisme et « en même temps » vouloir traiter la décolonisation ma’ohi exclusivement de manière bilatérale. » Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)