ACTUS LOCALES Trois médailles polynésiennes aux Mondiaux de chasse sous-marine La rédaction 2023-09-10 10 Sep 2023 La rédaction Onyx Lebhian n'a pas, elle non plus, caché sa fierté de monter sur le podium. ©Fédé L’équipe féminine de Polynésie s’est classé deuxième et l’équipe masculine troisième du World Spearfishing Championship organisé à Laredo en Espagne. Quatre pêcheurs tahitiens se placent dans le top 10 mondial en individuel, et Onyx Lebihan ramène même une médaille de bronze pour sa première participation. Lire aussi : Championnats du monde : une histoire de pêche aux gros sous « Fierté » non dissimulée à la fédération tahitienne de sports subaquatiques de compétition, qui avait sélectionné 5 pêcheurs sous-marins du fenua pour prendre part aux World Spearfishing Championship. Onyx Lebihan Taina Orth, Dell Lamartinière, Maui Tea, et Titouan Roncin… De cagnottes en heures sup’, chacun avait dû, pendant plusieurs mois, réunir les fonds nécessaires à cette compétition de deux jours – et à sa préparation de plusieurs semaines sur place – à Laredo-Cantabria, sur la façade Atlantique du nord de l’Espagne. Des efforts qui n’ont pas été vains : les Tahitiens ont brillé au sein du gratin mondial des pêcheurs sous-marins. 38 nations et près de 100 compétiteurs, hommes et femmes, participaient, et la Polynésie s’est offert deux podiums par équipe. Deuxième place pour les filles, troisième pour les garçons. Difficile d’espérer mieux face aux équipes espagnoles, qui ont sans surprises raflé les deux médailles d’or dans leurs eaux. Les très expérimentés Italiens qui passent d’un cheveu devant les Tahitiens sur le podium collectif masculin. Côté individuel, c’est Onyx Lebihan qui fait monter le plus haut le drapeau polynésien avec une magnifique troisième place pour sa première participation. Les autres chasseurs ne montent pas sur le podium mais ne déméritent pas : Taina Orth finit à la cinquième place, comme Maui Tea chez les hommes, qui se classe juste devant Dell Lamartinière. Titouan Roncin se classe quinzième… sur 71 hommes, dont beaucoup sont plus habitué que lui aux fonds et espèces de l’Atlantique. Fierté donc largement justifiée pour la fédération et pour les clubs d’origine de ces aito, qui devront réfléchir à une éventuelle participation à la Coupe du monde des clubs, programmée en mars à Rio de Janeiro, au Brésil. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)