Le Tahitien a été éliminé en 16e de finale de la compétition sud-africaine et pointe désormais à la 46e du classement CS. Il devra, comme Mihimana Braye, faire des miracles dans les trois dernières étapes, pour se rapprocher du top 10, qualificatif pour l’élite WSL. Vahine Fierro, elle est toujours en lice à Ballito, et pourrait faire son entrée dans le haut du classement des Challengers series en cas de victoire en huitième.
Trois Brésiliens, deux anciens du Championship Tour (CT), et un heat frustrant pour Kauli Vaast, qui était aligné la nuit dernière en seizième de finale de la Ballito Pro, en Afrique du Sud. Dans les vagues toujours désordonnées et le vent fort de la région de Durban, le surfeur de la Presqu’île avait signé une belle vague d’entrée, mais n’a jamais réussi à confirmer. Troisième de la manche, il est éliminé de cette étape des Challengers Series (CS), le championnat qualificatif au CT.
Son deuxième tour passé avec brio – en prenant sa revanche sur Miguel Pupo, autre Brésilien qui l’avait battu en finale de la Tahiti Pro en 2022 – lui rapporte quelques points. Mais Kauli espérait beaucoup mieux après être passé à côté des deux premières étapes du CS, en Australie. Désormais 46e du classement – Mihimana Braye, éliminé lui dès son premier heat à Ballito, est 56e -, il devra faire des miracles pour atteindre le top 10, synonyme de qualification pour l’élite. Seules trois compétitions restent au programme : l’US Open à partir du 5 août, la Ericeira Pro au portugal fin octobre, et la Saquarema Pro au Brésil quelques semaines plus tard. Entre temps, le surfeur de 22 ans pourra s’offrir une dose d’acclamations, et pourquoi pas de confiance, à Teahupo’o pour les JO de fin juillet.
Du côté de la Ballito Pro, tous les espoirs Polynésiens reposent désormais sur Vahine Fierro, qui doit affronter la nuit prochaine en huitième l’Américaine Kirra Pinkerton. La championne de Huahine, qui était arrivée en finale en Afrique du Sud l’an dernier, et qui a été fraichement auréolée d’une victoire historique à la Tahiti Pro, pointe, elle, à la sixième position du classement féminin du CS. La barre n’est pas loin : en fin d’année, les cinq premières gagneront leur place dans le CT.