Depuis quelques jours, un béluga est aperçu dans la Seine et se rapproche de Paris. Une localisation bien éloignée de son environnement naturel, dans les eaux froides et salées comme au large du Canada. Sur Europe 1, la sous-préfète de l’Eure indique que les autorités vont essayer de le ramener vers la haute mer.
Le béluga montrerait des signes d’amélioration. C’est en tout cas l’espoir partagé par la sous-préfecture de l’Eure. L’animal a été aperçu dans une écluse de la Seine, située dans le département. Il ne se nourrissait plus depuis plusieurs jours, mais il réagit désormais à son environnement pourtant très différent de son milieu naturel, dans les eaux froides et salées comme au large du Canada.
La sous-préfète de l’Eure Isabelle Dorliat-Pouzet suit attentivement l’évolution de l’animal. « Comme son état ne se dégrade pas, on a décidé de tenter de le ramener vers la mer le plus vite et le mieux possible », explique-t-elle à Europe 1.
800 kilos pour quatre mètres de long
La sous-préfète souligne que les autorités vont essayer « de le mettre en danger le moins possible. L’animal, même s’il est maigre pour un béluga, pèse quand même 800 kilos à peu près pour quatre mètres de long ».
« Jusqu’à présent, on n’avait pas envisagé cette hypothèse parce que les experts s’accordaient pour dire qu’il était probablement en capacité de faire face à un tel trajet et que c’était de le mettre en danger à coup sûr », ajoute la sous-préfète de l’Eure. « On va tenter de le transporter jusqu’à la haute mer pour qu’il retrouve son milieu naturel », renseigne Isabelle Dorliat-Pouzet.
En partenariat avec Europe 1.