ACTUS LOCALESJUSTICE Benoit Taponat, nouveau commandant en second de la gendarmerie Pascal Bastianaggi 2019-11-14 14 Nov 2019 Pascal Bastianaggi ©Pascal Bastianaggi Benoit Taponat, 37 ans, est le nouveau commandant en second de la gendarmerie en Polynésie depuis le 9 novembre. Originaire de Fontainebleau, il a trouvé en Polynésie un territoire « passionnant où l’on doit faire preuve d’ingéniosité et de créativité. » Après avoir œuvré durant trois ans au sein du cabinet du directeur général de la gendarmerie à Paris en tant que conseiller en charge des opérations, lui qui souhaitait avoir un commandement en outre-mer, est arrivé cet été en Polynésie grâce à « un alignement favorable des planètes ». Après avoir alterné des postes de commandement en gendarmerie départementale, où il s’est occupé de « quelques dossiers brûlants » parmi lesquels les gilets jaunes, les Zad et surtout le terrorisme, la Polynésie est son premier poste en outre-mer. « J’avais envie de mettre en œuvre mon cœur de métier, la sécurité publique, et de le vivre dans un cadre un peu atypique. De plus l’appel de l’outre-mer se faisait de plus en plus fort. » Comme cadre atypique, il ne pouvait rêver mieux. « En Polynésie, je suis plutôt servi. Que ce soit géographiquement ou en termes de relations humaines, on est dans quelque chose qui change un peu les repères auxquels on est habitué. » En poste pour une durée de trois ans, il a trouvé en Polynésie un environnement « passionnant où l’on doit faire preuve d’ingéniosité et de créativité de par la configuration géographique pour monter des solutions à la carte pour répondre aux besoins de la population. », et sur le plan humain, «c’est formidable, on vit quelque chose qui à la fois ressemble à ce qu’on connaissait en métropole en terme de relations avec la population et qui en même temps s’en distingue parce que l’on a un rapport au temps et à l’humain qui est différent de ce que l’on peut connaître dans l’hexagone. » Sur sa mission première, il y a de nombreux sujets à traiter, « les violences conjugales et le trafic de stupéfiants qui est l’une de nos priorités. » Lui qui a fait l’École spéciale militaire de Saint-Cyr et l’École de guerre, gageons qu’il mettra en œuvre quelques stratégies bien pensées pour mettre à mal les divers réseaux de trafiquants d’ice avec pour l’épauler 420 gendarmes et 70 à 80 mobiles, répartis sur tous les archipels de Polynésie. Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)