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Benoit Taponat, nouveau commandant en second de la gendarmerie

©Pascal Bastianaggi

Benoit Taponat, 37 ans, est le nouveau commandant en second de la gendarmerie en Polynésie depuis le 9 novembre. Originaire de Fontainebleau, il a trouvé en Polynésie un territoire « passionnant  où l’on doit faire preuve d’ingéniosité et de créativité. »

Après avoir œuvré durant trois ans au sein du cabinet du directeur général de la gendarmerie à Paris en tant que conseiller en charge des opérations, lui qui souhaitait avoir un commandement en outre-mer, est arrivé cet été en Polynésie grâce à « un alignement favorable des planètes ».

Après avoir alterné des postes de commandement en gendarmerie départementale, où il s’est occupé de « quelques dossiers brûlants » parmi lesquels les gilets jaunes, les Zad et surtout le terrorisme, la Polynésie est son premier poste en outre-mer.

« J’avais envie de mettre en œuvre mon cœur de métier, la sécurité publique, et de le vivre dans un cadre un peu atypique. De plus l’appel de l’outre-mer se faisait de plus en plus fort. »

Comme cadre atypique, il ne pouvait rêver mieux. « En Polynésie, je suis plutôt servi. Que ce soit géographiquement ou en termes de relations humaines, on est dans quelque chose qui change un peu les repères auxquels on est habitué. »

En poste pour une durée de trois ans, il a trouvé en Polynésie un environnement « passionnant  où l’on doit faire preuve d’ingéniosité et de créativité de par la configuration géographique pour monter des solutions à la carte pour répondre aux besoins de la population. », et sur le plan humain, «c’est formidable, on vit quelque chose qui à la fois ressemble à ce qu’on connaissait en métropole en terme de relations avec la population et qui en même temps s’en distingue parce que l’on a un rapport au temps et à l’humain qui est différent de ce que l’on peut connaître dans l’hexagone. »

Sur sa mission première, il y a de nombreux sujets à traiter, « les violences conjugales et le trafic de stupéfiants qui est l’une de nos priorités. »

Lui qui a fait l’École spéciale militaire de Saint-Cyr et l’École de guerre, gageons qu’il mettra en œuvre quelques stratégies bien pensées pour mettre à mal les divers réseaux de trafiquants d’ice avec pour l’épauler 420 gendarmes et 70 à 80 mobiles, répartis sur tous les archipels de Polynésie.