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« Bien dans son corps, bien dans sa tête, disponible pour les apprentissages »

©Présidence

« Un complet bien-être physique, mental et social des jeunes », c’est l’objectif à atteindre pour le Pays au travers du dispositif Écoles et CJA en santé. Ce jeudi quelques écoles ont reçu le label et présenté à l’occasion les réalisations des élèves dans leurs établissements, sous le chapiteau de la présidence. 

Le dispositif « écoles et CJA en santé » a été lancé en 2017 et rencontre toujours plus de succès auprès des établissements scolaires, qui se prêtent au jeu pour obtenir leur label. Ce jeudi, quelques classes de maternelle, primaire et CJA de Papeete, Teva i Uta et Moorea étaient invitées à la Présidence pour une cérémonie de remise du label et ont offert une restitution de leurs travaux en images, ainsi que plusieurs autres établissement en visioconférence, de Taha’a, Rimatara et Tubuai. Cette année scolaire a vu 21 écoles et 17 CJA recevoir le label surtout dans l’archipel de la société mais aussi quelques uns au Marquises. Le programme est mené conjointement par les ministères de la Santé et de l’Éducation au travers de dix thèmes : l’alimentation, l’hygiène et l’activité physique bien sûr, mais aussi le sommeil lié à la gestion des écrans, le vivre ensemble, la lutte antivectorielle, la lutte contre les addictions. Au travers des enfants eux-mêmes, ce sont leurs familles et toute la société que l’initiative vise à changer. Sur place, le ministre de la Santé Jacques Raynal explique que le principe est de « sensibiliser l’enfant mais aussi la classe en général, créer une émulation pour que cela puisse se poursuivre au fur et à mesure qu’ils grandiront et passeront de classe en classe ».

« Un enfant en bonne santé ne peut que réussir à l’école »

Parmi les établissements présents ce jeudi, des élèves de Haapiti à Moorea ont pris la navette de 6 heures et étaient sur place les premiers. L’établissement était parmi les premiers en 2017 à s’inscrire dans la démarche et sa directrice, Manuela Nollenberger, assure voir des changements positifs chez les élèves. « On se dit qu’un enfant qui est en bonne santé, il ne peut que réussir à l’école. On constate qu’un enfant bien dans son corps bien dans sa tête, il est disponible pour les apprentissages ».

 

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