Celle-ci a débuté mercredi dernier, place Tarahoi.
Au menu: plusieurs projets de délibération sur le budget 2012, mais aussi la présentation du nouveau règlement intérieur de l’Assemblée.
Lucie Ceccarelli revient pour nous sur ces 3 jours de débats.
- C’est mercredi que s’est ouverte cette première séance, avec la présentation du collectif budgétaire numéro 1. Un collectif qui a été adopté, malgré une partie « investissement » en berne, avec plusieurs milliards de francs de réductions, et l’absence de mesures de relance.
Oscar Temaru était absent ce jour-là. Certains s’attendaient à ce que le président du pays profite de cette séance pour dresser un bilan de son année de gouvernance. Le représentant du Tahoeraa, Edouard Fritch, a déploré l’absence du président, estimant que s’il n’avait pas envie d’être présent, c’était parce qu’il n’avait rien à dire.
- Jeudi, deuxième journée de la session extraordinaire, Oscar Temaru a finalement fait son apparition, devant un hémicycle à moitié vide. Interrogé sur le retour à la gratuité du dépistage des cancers gynécologiques, Oscar Temaru a répondu que la plus grande maladie des polynésiens était « le syndrome de Stockholm ». Des propos qui ont fait scandale, après ceux tenus quelques jours auparavant, à propos du président Sarkozy et du colonel Kadhafi.
Du côté des projets de loi du pays présentés ce jour-là, ont notamment été adoptés celui en faveur du développement de l’activité de croisière en Polynésie, et celui fixant le nombre maximal de collaborateurs dans les cabinets.
- Les débats ont continué vendredi, avec l’adoption du règlement intérieur de l’Assemblée, toujours en l’absence de nombreux élus et ministres. Le texte concerne notamment le non-renouvellement des commissions chaque année : un gage de stabilité et de continuité pour la majorité, mais une main-mise sur les présidences de commission selon l’opposition. La séance a été levée en milieu d’après-midi.
Merci, Lucie Ceccarelli, pour ces précisions. Ainsi s’est achevée la première séance de la session extraordinaire de l’année, à l’Assemblée.
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