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Bipolaire, il frappe, menace et insulte son ex-femme et sa famille

Un homme, bipolaire, de 44 ans a été condamné jeudi après-midi à 20 mois de prison dont 8 mois avec sursis pour avoir durant trois mois menacé, insulté puis finalement frappé son ex-femme, sa belle-sœur, son beau-frère et son voisin.

Jeudi après-midi, le tribunal correctionnel de Papeete a jugé un homme de 44 ans en comparution immédiate pour une série de menaces, insultes et violences à l’encontre de son ex-femme, de sa belle-sœur, de son beau-frère et de son voisin. L’histoire commence en janvier dernier, lorsqu’après des années de violences, l’homme se fait quitter par sa femme. Commence alors les sms d’insultes et de menace de mort à sa belle-sœur qui a recueilli sa compagne et leurs deux enfants. Lors d’une visite, l’homme s’en prend à son beau-frère en lui jetant une pierre au visage. Un autre jour, il frappe son voisin avec une batte de baseball alors que celui-ci, policier municipal, lui demandait de baisser sa musique. Le dernier épisode en mars dernier, qui conduira l’homme violent en détention provisoire, se déroule à l’école des enfants du couple. L’homme frappe son ex-femme à l’arrière de la tête avant de s’en prendre à sa belle-sœur en lui assenant des coups de poings au visage, au bras et à l’épaule.

À l’audience, l’homme très agité a reconnu les insultes et menaces mais « je ne suis pas fou, je ferais jamais ce que j’ai dit », a-t-il déclaré. Quand à la pierre jetée à son beau-frère, il a affirmé avoir d’abord été frappé avec une pelle. Et pour ce qui est d’avoir frappé son ex-femme et sa belle-sœur, « je voulais les séparer, je ne suis pas un lâche, le fait de taper des femmes…sans blague ».

L’expertise psychiatrique réalisée à la demande du prévenu indique qu’il a effectué plusieurs séjours en hôpital psychiatrique notamment à cause de sa consommation de paka, ice et alcool. Antisocial, menteur pathologique, insensible, l’homme a été diagnostiqué bipolaire.

À la barre, son ex-femme, infirmière, a raconté le parcours de vie chaotique de son mari. « Je l’ai toujours aimé, peut être à cause de son histoire, de mon métier, je l’aime encore mais je ne veux plus faire ma vie avec lui » a-t-elle calmement déclaré.

Déjà condamné à six reprises, l’homme a écopé de 20 mois de prison dont 8 mois avec sursis assorti d’une mise à l’épreuve de 3 ans durant laquelle il a interdiction de rencontrer les victimes.

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