FAITS DIVERSINTERNATIONAL Bordeaux : des irradiations radioactives dans un laboratoire Europe1 2015-10-21 21 Oct 2015 Europe1 © OLIVIER LABAN-MATTEI / AFP C’est lors d’une banale opération de rangement que des personnes ont découvert dans un local de l’université de Bordeaux des produits radioactifs. Plusieurs personnes travaillant au sein d’un laboratoire scientifique de l’Université de Bordeaux ont été irradiées par au moins un produit radioactif, stocké depuis plusieurs dizaines d’années dans les locaux et redécouvert incidemment à l’occasion d’une « opération de rangement », a annoncé mercredi l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Découverte lors d’un « opération de rangement ». Selon l’ASN, « deux sources radioactives » ont été découvertes en juin au sein d’un laboratoire de l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), dépendant du campus de Carreire. Le laboratoire pourtant ne « disposait plus d’autorisation de détention de sources radioactives depuis de nombreuses années du fait de l’arrêt de ses activités impliquant des sources radioactives ». C’est le « service de prévention » de l’université qui a fait cette découverte dans « un local très encombré et régulièrement fréquenté » à l’occasion « d’une opération de rangement », précise dans un communiqué l’organisme. Une « fiole » et un « pot plombé ». « Dès leur découverte, les sources ont été transférées et mises en sécurité dans un local d’entreposage prévu à cet effet « , ajoute l’ASN. Les deux sources radioactives sont un « récipient contenant une fiole de technétium-99 » et un « pot plombé renfermant un élément radioactif fortement irradiant », dont la nature n’a pas encore été précisément identifiée. Il est cependant « un produit à durée de vie très courte et pour lequel tout concourt à dire qu’il a perdu sa radioactivité », a précisé Paul Bougon, chef de la division bordelaise de l’ASN. L’ASN demande « un plan d’action ». Selon l’ASN, une personne travaillant dans ce local aurait reçu une dose proche de 20 millisievert (mSv)/an, soit la limite maximale autorisée pour les travailleurs du secteur nucléaire, qui font l’objet d’une surveillance médicale renforcée. Plusieurs autres personnes, dont le nombre n’a pas été précisé, ont dépassé la limite de dose annuelle pour le public fixée à 1 mSv/an. Au vu de cet incident et à la suite d’une inspection des locaux incriminés, l’ASN a demandé à l’Université la mise en oeuvre d’un « plan d’action » afin de « prévenir la répétition d’un événement similaire ». Source : Europe1 avec AFP Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur LinkedIn(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquer pour imprimer(ouvre dans une nouvelle fenêtre)